que celle due à leur propre poids, et l'on s'est appliqué depuis fort longtemps à créer des types où les charges s'exerçant aux nœuds seulement, ne produisent en aucune partie des barres autre chose que des forces longitudinales. C'est ce que dorénavant nous supposerons toujours.
Une des formes simples de poutre triangulée est celle que montre la fig. 36 (pl. VIII) qui s'emploie dans certaines formes de comble. L'arbalétrier AB est soulagé par les trois poinçons CF, DG et EII. En chacun des points E,D,C, s'exercent des poids verticaux 1, a el 3. Des tiges articulées réunissent les points A,F,G,H, B, et, en outre, C.G et E,G. On obtient ainsi un système formé de triangles juxtaposés, qui, conséquemment, est indéformable. Nous supposons qu'il repose en A el en B sur des appuis qui per- mettent la dilatation, mais ne produisent que des réactions verticales. On demande à déterminer les efforts dans chacune des tiges constituant le système.
Portons en polygone des forces (fig. 36a, pl. VIII), les efforts 1, 2 et 3. Par le procédé déjà mentionné (§10), si ces forces ne sont pas égales et équidistantes, nous pouvons déterminer la position de la résultante et la répartition. des charges sur les appuis A et B. Si elles sont