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Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/77

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évidemment, égal à P, la charge agissant sur cette pièce 11, au milieu de la poutre. Les barres 8 et 8 lui étant perpendiculaires ne peuvent, en effet, donner aucun effort sur elles, mais le poids P se transmet en entier à la verticale 11.

La disposition que présente le tracé Cremona de cette figure se reproduira fréquemment. Nous pouvons y remarquer les particularités suivantes:

Les lignes 2, 6, 10, qui correspondent aux membrures inférieures, où les charges ne sont pas appliquées, émanent toutes d'un même point M.

Les lignes 1, 4, 8 sont parallèles et équidistantes de la quantité P, qui est la différence de charge d'un nœud supérieur au suivant.

Les lignes correspondantes aux montants et aux diagonales forment un tracé continu, où il est aisé de reconnaitre, en le parcourant, les sens des efforts qui agissent dans les barres. Partant de l'extrémité inférieure de 3, et celle première barre étant reconnue comprimée, on revient vers le bas, sur 5: cette barre est tendue, On remonte dans 7, ce qui indique une compression, comme dans 3; 9 est de même tendue; 11, comprimée; et la suite du tracé montrerait la même alternance d'efforts