Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/81

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Il faut alors étendre les tracés à la poutre entière.

33. Ferme de comble triangulée (fig. 42, pl. X). La ferme que représente cette figure est très fréquemment employée et donne une épure de décomposition très simple (fig. 42 a). Les charges de pannes aux nœuds M, N, P, Q.... sont portées sous ces lettres dans le polygone des forces. La réaction de gauche comprend M+N+P+Q+S. et c'est cette somme qu'on décompose tout d'abord en 1 el 6. Passant au nœud M, on obtient les efforts dans les deux barres a et 10, la barre verticale en M ne subissant aucun effort, ainsi que le prouve sa direction perpendiculaire à 6, qui a, par conséquent aussi, un effort égal dans toute sa longueur AN. Le nœud inférieur N donne la valeur des efforts 7 et 14, puis les nouds N, P, P. Q, Q et S' donnent les efforts dans le reste des barres. Toutes les barres ont leurs symétriques dans la deuxième moitié de la ferme, et on voit dans la fig. 42 a par l'amorce de 5 que l'épure est, en effet, symétrique par rapport à l'horizontale passant par le milieu de la charge S.

La barre 17 n'est obtenue que si on trace les lignes représentant les valeurs des deux barres 5 et 5.