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Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/80

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trie de la figure, si on étendait le tracé à la deuxième moitié de la poutre.

Les fig. 41 et 41 a supposent, au contraire, que les charges sont réparties entre les nœuds supérieurs et inférieurs. Comme dans la fig. 39 (pl. IX) et pour la poutre Warren, les polygones des forces des deux moitiés de la pou- tre doivent se recouvrir ici. Si les charges sont uniformément réparties ou symétriques, le tracé est également symétrique par rapport à la ligne MN, qui correspond à la moitié de la charge ap- pliquée au nœud supérieur occupant le milieu de la poutre.

Les deux types que nous venons d'indiquer sont ceux qui servent à former la presque tola- lité des poutres à treillis composé. Leurs com- binaisons multiples donnent par superposition les treillis plus compliqués, et ces combinaisons doivent, pour pouvoir être soumises au calcul, se décomposer en formes élémentaires. Il ne rentre pas dans notre cadre de discuter ici avec quelle mesure d'exactitude les efforts sont appréciés dans ces superpositions ou décompositions. On admet généralement qu'il n'en résulte aucune différence dans les efforts réels. Remarquons seulement que souvent la décomposition ne donne pas des systèmes symétriques.