angle z, il fera avec celle surface ce même angle. 11 produira sur elle un effort décomposable en deux forces, l'une normale, l'autre parallèle à la surface. On ne sait pas évaluer celte dernière qui dépend du frottement du vent, et, quant à la normale, son évaluation est faite diversement par les auteurs. Nous y reviendrons plus loin, et nous nous bornons ici à montrer comment il est aisé d'en tenir compte.
Pour cela, une hypothèse est nécessaire, à sa- voir que la ferme doit être simplement posée sur l'un de ses appuis et fixée à l'autre, sans quoi, si les deux appuis étaient fixes, la variabilité de la longueur du tirant exigerait qu'on fit inter- venir l'élasticité de la matière, ce qui sortirait des considérations de statique pure. On pourrait encore, il est vrai, admettre qu'il se produit deux réactions obliques, parallèles à la normale. au toit, mais il n'est pas certain que tel est bien l'effet de répartition qui se produit, et il est préférable d'admettre que l'un des deux appuis est absolument fixe et que l'autre ne supporte qu'une réaction verticale, ce que l'on peut d'ailleurs assurer par le mode de construction. La valeur et la direction des réactions sont alors immédiatement déterminables par un polygone funiculaire, et, par suite, tous les efforts extérieurs sur la ferme
