Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/84

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

étant connus, on peut calculer les efforts dans toutes les barres.

Pour l'action même du vent, on peut admettre qu'il exerce suivant sa direction, sur une surface oblique d'une étendue S, un effort égal à sa pression par unité de surface multipliée par la projection de S sur la perpendiculaire à sa direction.

Ou encore on peut évaluer la composante du vent, perpendiculaire à la surface considérée, et multiplier celte composante par S. Dans les deux eas, on négligera la composante parallèle à S, quelle qu'elle soit d'ailleurs, et l'évaluation sera la même.

La pression sur une surface normale au vent est égale à

P= 29

où k est un coefficient d'expérience variable de 1,86 à 3, et qui augmente avec la surface.

6, est le poids du mètre cube d'air; S, la surface frappée; v, la vitesse du vent, en mètres par seconde.

La fig. 43 (pl. X) représente la même ferme que précédemment, soumise à des efforts de vent venant de la droite. Les valeurs de ces efforts, applicables à chaque panne et évalués suivant le premier mode indiqué ci-dessus, ont été portées en polygone des forces dans la fig. 43 a et