Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/89

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relatifs aux points C, D, E, d'une poutre rectiligne, et si la fig. 44 b (pl. XI) est la surface des moments correspondants aux poids, les moments fléchissant pour les points C, D, E, seront mesurés en c, d, e, comme dans le cas de la poutre droite idéale A I, réduite à sa fibre neutre, qu'étudie la théorie générale de la flexion.

On voit immédiatement qu'il en est de même à l'égard de l'effort tranchant. En D, il est la résultante des réactions ou forces qui s'exercent en A, B, C et D, tout comme s'il s'agissait du point D'. Peut-être le mot d'effort tranchant est-il quelque peu impropre quand il n'y a plus d'âme verticale pour y résister et le transmettre par cisaillement. On le conserve, comme exprimant bien la nature de la résultante dont il s'agit. 36. Méthode des moments. Les efforts. de chaque barre, dans un système triangulé simple, peuvent se déterminer très facilement à l'aide des moments fléchissants.

Considérons une barre CE du système triangulé de la fig. 44 (pl. XI), et faisons passer par elle une section transversale quelconque, qui pourra passer à droite ou à gauche du point D, lequel est, dans le triangle CDE, le nœud opposé à CE. Cette section détachera donc de la poutre entière une portion Ann'. L'équilibre, qui existe