simple, nous ne pouvions nous dispenser de l'in- diquer ici. Comme il serait d'ailleurs absurde de vouloir, parce qu'on emploie les procédés graphiques, exclure tout calcul, nous lui donnons sa place parmi les procédés pratiques que nous nous efforçons d'exposer.
En Allemagne, cette méthode porte le nom de Ritter, qui l'a, sinon inventée, du moins beau- coup étendue dans ses emplois.
37. Méthode de Culmann. Pour éviter les difficultés qui résultent de l'éloignement des points de rencontre des barres, on peut se servir, d'autres procédés. Le premier consiste dans l'application du procédé exposé au § 17 de la dé- composition d'une force en trois autres de directions et de positions connues. Les polygones (fig. 44 a et 44 6, pl. XI) font connaitre pour chaque point de la poutre la valeur et la position de la résultante des forces agissant sur l'une des portions détachées par une section nn'. On peut dès lors appliquer immédiatement la décomposition de la résultante dans ses trois composantes. A cet effet, on joint le point de rencontre de l'une des barres avec la résultante au point de rencontre des deux autres. Par exemple, pour la section ss', la résultante sera déterminée par la ren- contre de ef avec ef, qui se fait en t. Elle est