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Page:Thérèse de Dillmont - Encyclopédie des Ouvrages de dames.djvu/143

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fig. 252. Jalonnement des points.

Jalonnement des points (fig. 252). — Avant de commencer une tapisserie ou de fixer un canevas auxiliaire sur le fond, on prend un fil de couleur et on jalonne les points.

Ce jalonnement s’exécute généralement comme dans la fig. 252 alternativement par dessus et par dessous 10 fils ; on le fait au moins sur deux côtés, c’est-à-dire sur la longueur et sur la largeur du tissu. Puis, après avoir compté le nombre des points, on les divise en deux et, partant du point du milieu, on trace deux lignes dont une horizontale et une verticale ; leur intersection déterminera le point central. Il est essentiel de ne retirer ces bâtis qu’après avoir terminé au moins la moitié du travail ; ils seront aussi d’un grand secours pour les reproductions successives d’un dessin.

Dans le cas où il y aurait des coins à faire ou bien à renverser un sujet dans l’angle d’une broderie, on tracera une ligne divisant en deux parties égales l’angle qui forme le coin.

La tapisserie peut se faire avec ou sans métier, dans ce dernier cas on posera sur le canevas un plomb ou des pierres, afin qu’il ne puisse être détiré.

Tous les points devront être inclinés dans le même sens. On incline généralement le premier point d’un point de croix de gauche à droite comme on fait le premier trait dans l’écriture ; les points recouvriront entièrement le canevas ; les fils de ce dernier ne devront pas paraître entre les files de points.

Fournitures. — On peut, pour faire de la tapisserie employer la soie, la laine ou le coton. Ces différentes matières