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Page:Thérèse de Dillmont - Encyclopédie des Ouvrages de dames.djvu/17

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avec le pouce de la main gauche, de manière à renfermer le rempli coupé. Après avoir fixé le brin dans la couture, on fait 4 ou 5 points d’ourlet ; on roule le rempli, puis on fait une nouvelle série de points et ainsi de suite. Cette couture doit former à l’envers un bourrelet très régulier, semblable à une ganse ronde, qui serait fixée sur la première couture.

fig. 10. Renouveler le brin.

Renouveler le brin (fig. 10). — On ne fait point de nœuds au fil pour les coutures de lingerie. Pour l’ourlet on fait entrer les deux extrémités du brin sous le rempli. Quand on renouvelle le brin dans les coutures à arrière-points ou à points piqués, on réunit la fin et le commencement de l’aiguillée suivante, on les couche de droite à gauche, puis, en les maintenant du pouce, on fait les points par dessus les deux bouts, de manière à les faire serpenter entre les points.

fig. 11. Point de surjet.

4e Point de surjet (fig. 11). — Le surjet s’emploie pour réunir deux lisières. Comme il arrive assez facilement que l’une ou l’autre lisière soit trop peu soutenue, il est prudent, avant de commencer le point, de les fixer par un faufil ou par des épingles, placées à petite distance les unes des autres.

Pour faire un surjet, on pique l’aiguille de droite à gauche, sous le premier fil des deux lisières. Le point suivant se fait à une distance de deux fils de tissu.

Il ne faut pas trop tirer le brin, afin que les points aient un peu de jeu. Lorsque le surjet est terminé on l’aplatit à l’envers avec le dé ; les deux lisières doivent se toucher sans cependant chevaucher, c’est-à-dire sans reposer l’une sur l’autre.

fig. 12. Surjet de confection.

Surjet de confection (fig. 12). — Pour les confections et le rapiècetage on fait aussi le surjet en piquant l’aiguille de gauche à droite.

Il est recommandé de le bâtir, comme le premier, et de ne tenir l’étoffe que du pouce et de l’index, pour éviter de soutenir l’un ou l’autre côté.