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fêtes. La danse et le chant sont proscrits de l’éducation des femmes honnêtes.
Les danseurs s’habillent en femmes. Ils s’étudient tout jeunes à imiter les manières féminines, et ils les imitent si bien qu’on se méprend complétement. Ils font souvent partie de troupes ambulantes qui jouent en plein air. On y représente des scènes grotesques de différents caractères de personnages, et la liberté avec laquelle on se moque du gouvernement et de ses officiers est surprenante. Le despotisme est trop bien établi dans les mœurs pour avoir quelque chose à craindre de la critique et du ridicule.
À mon arrivée à Kachmir, je trouvai Mirza-Ahed, l’ancien mounshi de Jacquemont. Il me donna des renseigne-