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I

LA MAISON DU RÊVE


À L’ATLANTIQUE


Beau prisme vert, miroir des plus beaux continents,
Atlantique, c’est toi qui colores mes rêves ;
D’un bord à l’autre bord de tes splendides grèves,
J’ai suivi la frégate et les fiers goélands.

Atlantique, sur qui les beaux avions blancs
Connaissent le désastre ou la gloire trop brève ;
Je te salue et veux que tes sauvages chants
Accompagnent le chant qui de mon cœur s’élève.

Le monde, chaque jour, change sous d’autres mains.
Du charmant Autrefois périssent les chemins,
Paris n’est plus Paris et Londres n’est plus Londres.