Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/43

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L’énergie avec laquelle ma mère le reçut me fit me trémousser par solidarité. Elle enroula ses bras autour de lui en remontant son bassin à la rencontre de ses coups de reins, puis après quelques convulsions au moment du plaisir, ils s’effondrèrent dans un repos total.

J’avais souvent ressenti auparavant une violente émotion depuis mon poste d’observation, mais cette fois je quittai l’alcôve avec un désir frénétique. Je voulais un homme, immédiatement ; j’étais prête à aller chercher une sentinelle à son poste et à donner ma virginité au premier soldat grossier que je rencontrerais à l’abri des remparts, lorsque je me souvins de Tessidor, jeune prêtre attaché à la chapelle du château. C’était un jeune homme d’environ dix-sept ans, d’allure délicate, dont la physionomie indiquait la pureté de caractère. J’allai à sa chambre et frappai timidement à la porte.

Il tarda à répondre à ce coup discret ; quand enfin il dit « Entrez », je vis qu’il avait dans l’intervalle enfilé une chemise de nuit, car il était sur le point d’aller se coucher. Il eut l’air étonné, on peut le comprendre, quand il me vit.

« Je suis venue me confesser et vous demander conseil, dis-je.

— Ne ferions-nous pas mieux d’aller à la chapelle ? demanda-t-il.

— C’est mieux ici, dis-je, car c’est un sujet temporel, mais d’une grande importance pour moi. J’aime un jeune homme qui est indifférent à mon intérêt pour lui, non, il est même insensible à mon amour. Je voudrais que mes parents lui laissent entendre que ses avances seraient acceptées, mais ils veulent que j’épouse un soldat et il n’est pas soldat. Que dois-je faire ?

— Efforcez-vous de l’oublier, madame, fut sa réponse. Je restai un moment le regard vers le sol et les joues brûlantes.

— Cruel, dis-je, c’est vous que j’aime. »

Je baissai la tête et je parus sur le point de m’évanouir, mais