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Chapitre VIII

L’histoire de la dame Perse

Jusqu’à il y a deux mois, j’habitais une maison sur les rives du Tigre. J’ai été capturée par des Turcs alors que je voyageais pour aller rencontrer mon futur mari, que je n’avais jamais vu. Notre groupe chevauchait le long de la rivière lorsque ces bandits turcs se sont jetés sur nous. Il y eut un éclair de sabres et une rafale de coups de pistolet qui dispersèrent mes amis, et mon cheval fut saisi par la bride et tiré jusqu’au bord de la rivière. Un bateau attendait, qui nous conduisit sur la côte turque.

Je me retrouvai bientôt détenue dans le harem du féroce bandit qui m’avait capturée. Il y avait quatre autres femmes dans ce harem, au milieu desquelles on me permit de me reposer et de prendre un souper, bien que je ne puisse presque rien manger. Le Turc est alors entré dans l’appartement. C’était un homme d’âge moyen dont le visage trahissait les passions les plus brutales.

Sa vue me répugna et j’espérai qu’on me rachèterait bientôt. Il passa son bras autour de moi et essaya de m’embrasser, mais je me dégageai de son étreinte.

« Elle préfère être déshabillée par vous », dit-il aux femmes qui semblaient jouir du spectacle de me voir exposée contre ma volonté. Elles ne tardèrent pas à me retirer tous mes vêtements à l’exception de ma chemise tandis que le Turc lui-même se déshabillait complètement, et dans ces circonstances peu agréables, je vis pour la première fois le sexe d’un homme. L’excitation lui donnait une dimension qui ajouta à mon désespoir.