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Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/7

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Chapitre I

Le sérail du pacha Abdallah

Le navire de Sa Majesté Britannique « Antler », dont j’avais le commandement, était encaliminé un après-midi au large des côtes du Maroc. Je fis maintenir la vapeur, car je savais que la brise du soir soufflerait bientôt vers la terre.

Retiré dans ma cabine, je me jetai sur le canapé. Je ne pouvais pas dormir, car mes pensées revenaient sans cesse aux belles femmes de Londres et aux faveurs que certaines d’entre elles m’avaient accordées lors de mon dernier séjour à terre.

Des mois s’étaient écoulés depuis et d’autres mois s’écouleraient encore avant que je puisse à nouveau espérer calmer dans les bras d’une beauté le désir brûlant qui courait maintenant dans mes veines et me maintenait en érection.

Pour détourner mon esprit de pensées aussi obsédantes, je résolus d’aller me baigner. Sous les fenêtres de poupe qui éclairaient ma cabine, il y avait une barque dans laquelle je me glissai par la corde qui la retenait au bateau. Puis je me déshabillai et je plongeai dans les vagues fraîches. Après le bain, je me rhabillai et, allongé, je m’endormis. Lorsque je me réveillai, il faisait noir et je flottais près du rivage. Le vaisseau était à des milles.

Le cordage qui retenait le bateau avait dû glisser quand la brise s’était levée et les marins sur le bateau, occupés à appareiller, ne m’avaient pas remarqué. Je n’avais pas de rames et n’osais pas utiliser les voiles de peur que les vaisseaux maures à portée de vue ne me découvrent. Je me dirigeai vers un grand bâtiment qui était le seul à proximité ; il s’élevait sur des rochers