Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

au bord de l’eau. Il semblait qu’on ne pouvait y accéder que par la terre, et toutes les fenêtres que je pouvais voir se trouvaient très haut au-dessus du sol.

La quille de ma barque râpa bientôt le sable et je me hâtai de la dissimuler sous les rochers, car il était tout à fait possible que je sois fait prisonnier et vendu comme esclaves, j’étais découvert. Mon plan était d’attendre la brise de terre juste avant l’aube et de m’échapper par la mer. À ce moment, j’entendis un appel murmuré d’en haut. Je levai les yeux et j’aperçus deux femmes qui me regardaient depuis les hautes fenêtres au-dessus et je pouvais en distinguer plusieurs autres derrière elles.

« Nous vous avons vu, dit une femme, et nous allons essayer de vous aider. Attendez là où vous êtes ».

Elle avait parlé en français, qui est le moyen de communication habituel entre les différentes nationalités habitant sur les rives de la Méditerranée et je comprenais cette langue. Je pensai alors que ce bâtiment isolé était un sérail et je résolus de faire confiance à ces femmes, qui encouraient encore plus de risques que moi en cas de découverte.

Après quelque temps d’attente, on me lança par la fenêtre une corde faite de châles noués entre eux et la voix me dit de grimper. Mon entraînement d’aspirant me rendait la tâche facile ; je montai une main après l’autre et j’atteignis la fenêtre où je fus aidé par ces dames à pénétrer dans l’air parfumé d’un élégant appartement richement meublé et éclairé avec goût.

Mon premier devoir fut d’embrasser les belles mains qui m’avaient aidé, j’expliquai alors l’accident qui m’avait amené vers elles et le plan que j’avais formé pour m’évader avant l’aube. Puis je donnai mon nom et mon grade.

Ce faisant, j’eus l’occasion d’observer ces dames ; elles étaient neuf en tout et toutes se distinguaient par leur beauté. Chacune d’elles avait un genre de charme différent des autres : certaines étaient grandes, d’autres petites ; certaines étaient