Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/70

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pour une actrice. Peut-être que sa liaison avec mon père avait été sa seule folie.

« Venez au petit souper qui nous réunira chez moi après le théâtre », me demanda-t-elle.

Je promis de venir et, de ce fait j’y rencontrai plusieurs acteurs et gens de du théâtre. Nous eûmes un souper modeste plus riche en traits d’esprit qu’en spiritueux. Je m’assis à côté de Charlotte qui semblait ne pas pouvoir me quitter des yeux.

Quand les invités se levèrent pour partir, je m’attardai à la porte, et ils s’en allèrent sans remarquer que je restais. Une impulsion réciproque nous fit tomber dans les bras l’un de l’autre.

« Oh, comme j’aurais aimé que tu sois mon fils ! Il aurait dû en être ainsi.

Je n’étais pas d’humeur à être pris pour un bébé. En m’étreignant, le beau corps voluptueux de cette actrice royale suscitait bien d’autres émotions.

— Est-ce votre chambre ? dis-je en l’attirant vers une porte.

— Quelle question, Georgie, dit-elle », alors qu’une rougeur cramoisie s’étendait de ses joues jusqu’à ses seins magnifiques. Elle portait son costume de Cléopâtre, sur lequel elle avait jeté un long manteau après la représentation. Ce manteau était tombé. Il était évident qu’elle n’avait prévu aucun rendez-vous, car elle se dirigea à contrecœur vers la porte — mais elle me rendit le baiser passionné que je déposai sur sa bouche pleine. Elle était si grande qu’elle dut se pencher légèrement pour cela.

Dès que nous entrâmes dans la chambre, elle s’assit sur le lit et couvrit son visage de ses mains. J’en profitai pour me dépouiller de la plupart de mes vêtements, puis je m’approchai furtivement d’elle et j’embrassai son épaule ronde dénudée. Elle se leva et, me prenant dans ses bras comme si j’étais un enfant, elle me fit traverser la pièce de long en large.

« Oh ! Georgie, Georgie, s’écria-t-elle. C’est presque un inceste, mais je ne peux rien te refuser, moi qui n’ai laissé