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Page:The Stolen Bacillus.djvu/34

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18 THE FLOWERING OF THE

C’était peut-être l’espoir de quelque heureuse découverte de ce genre qui avait fait de Winter-Wedderburn un tel habitué de ces ventes, cet espoir, et aussi, peut-être, le fait qu’il n’avait rien d’autre du plus léger intérêt à faire au monde. C’était un homme timide, solitaire et plutôt incompétent, pourvu de revenus juste suffisants pour échapper à l’aiguillon du besoin, mais de pas assez d’énergie nerveuse pour le pousser à chercher aucun travail exigeant. Il aurait pu collectionner des timbres ou des pièces de monnaie, traduire Horace, relier des livres ou inventer de nouvelles espèces de diatomées. Mais, en l’occurrence, il faisait pousser des orchidées, et avait une seule mais ambitieuse petite serre chaude.

« J’ai dans l’idée, » dit-il en prenant son café, que quelque chose va m’arriver au-jour-d’hui. » Il parlait — comme il bougeait et réfléchissait — lentement

It was perhaps the hope of some such happy discovery that made Winter-Wedderburn such a frequent attendant at these sales — that hope, and also, maybe, the fact that he had nothing else of the slightest interest to do in the world. He was a shy, lonely, rather ineffectual man, provided with just enough income to keep off the spur of necessity, and not enough nervous energy to make him seek any exacting employments. He might have collected stamps or coins, or translated Horace, or bound books, or invented new species of diatoms. But, as it happened, he grew orchids, and had one ambitious little hothouse.

« I have a fancy, » he said over his coffee, « that something is going to happen to me to-day. » He spoke — as he moved and thought — slowly.