LES CAPTIFS, ACTE IV SCENE II. ! 7 7 4ris. Hélas! Ce matin je me suis réveillé dans apercevoir. Quand on le saura, je serai la fable de les fers, c’est sous les mêmes auspices, ace que je la ville. Des que je paraitrai sur la grande place puis voir, que je une reveillerai encore demain. tout le monde va s’écrier : le voilà ce malin vieil- . lard qui croit tout ce qu’on lui dit! Mais n’est-ce
pas Ergasile que je vois la-bas? Il a retroussé son
. . manteau. Rèpète-t-il un rôle? ` SCENE PREMIERE- Erg. (à part). Allons toi vite, Ergasile, expédie ERGASILE SEUL. au plutôt ta mission. Qarerà vous, et qu’on no me barre pas le passage, a moins qu`on ne soit las de Erg_ Sguvgygin jupiter-, tu mg Sauvgg la vie, tu Vlvl`0. Mûlllüllî Z1 Cûllll ([111 mlilffêtêl ÃB llll ferai doubles mes revenus; tu étales à mes yeux des hûlîêf l8 [MV8- moneeaux d’0r et de richesses. Que de biens je te HW]- C9'? lwmme S`€X9!‘¤¤ =¤1¤p¤a¤\¤•r· devrai! Honneur et prolit,jeux ,bons mots, gaité, Efg. Je le fera1 comme je le dis. Que chacun fêtes, cérémonies, cadeaux , rasades , bonne chère, poursuive SON Chëlnm Sims s'arrêter a parler de ses joie complète! Je suis assuré de n’avoir plus besoin affaires sur cette place : qu’on y prenne garde , mon de personne. Me voilà en état de faire du bien à poing est une vraie haliste, mon coude une cata- mes amis et de perdre mes ennemis, tant ce beau pulte , et mon epaule un bélier. Si je donne le oroc jour m’a été merveilleusement favorable! Sans en Jambe a quelqu’un , il tombera bientôt par terre. payer les frais d’uu sacrifice, je recueille un gros Je casserat les dents a quiconque se trouvera devant héritage. Maintenant je dirige ma course vers le moi., · bonhomme Hegion pour lui apprendre le bonheur Heg. Quel tapage il fan;!·Je n’y comprends rien. qu’il espère des Dieux et qui passe même son espé- · FTQ- J6 le fëïâll SOUVCHIF pOur toujours dg, cg TZIHCG. A présent m0II ullulrü est faite, Et Cümmc lltîll, de CBRG heure Bt d8 ·l'l'10|; OUI, Sl quûlqulutl le valet de comédie je vais retrousser mon manteau marrête dans ma course, je lui abregerru les cha- sur l’épaule, afin d’être le premier à lui apprendre grans, de la vie. _ V cette nouvelle, qui doit me donner table en ville H€g· Qtlël d€SS€II1 3-î-il avec de telles menaces? pour le reste de mes jours. Erg. J’en préviens afin que personne n’y soit pris SCÈNE H par sa faute; restez chez VOUS, et ne vous trouvez · pas sur mon passage.
Par Pollux! Pour être aussi hardi, faut
qu'iJ ait le ventrebien plein. Tant pis pour le sot Hëg. (dport). Plus je songe à cette aventure, aux depens de qui 1l est devenu si insolent. plus mon dépit redouble. Est-il possible queje me Erg. Gare aux meuniers qui avec du son nour- sois laissé duper aussi étrangement, sans m’en rissent des truies dont la puanteur fait craindre de Quasi lu orbltatem liboros produxerîm. Ad illum modum suhlitum os esse mi hodie? Sequere han; reducam te n i fulsti. Neminîs Neque id perspîcere quivi? Misereri certum’st, quin mei miseret uemîuem. Quod quum scibitur, per urbem înridebor. _»11·is!. Exauspieavi ex vinclis; nunc întellego Quom extemplo ad forum udvenero, omnels loquenlur : ltedauspicaudum esse in oatenas denuo. 760 Bic ille est senex ductus , quoi verba data sunt. 780 Bed Ergasilus estne hîcuprocul quem video? ACTUS Coulecto quidcm est pallio : quidnam acturu‘st? Erg. Move' ab te moram , atque , Ergasile, age banc rem. Eminor atque interminor ne quis mi obstiterit obvium SCÈNA PRIMA- Nlsi qui sat diu vixisse suse homo arbitrnbitur ’ 785 , Nam qui obstiterit, ore sislet. Hcg. Hic homo pugilalum ERGASILUS. incîpm mmm mmm, Smm me, maasqun wges ops, Bry. Facerc cer|·um’S| : proînde ut omneis ilinern insistant Maxumas oplmitntes opîparasque obfers mihî. I Suf"•_ _ _ Lmdem ' hmmm` manu" www, f,,,_müamm_| mms, Ne quis rn hac plaies negotr confcrat quxdquam sui. Pompnrm Wmlm, polaüomm Mwdmem _ gwdmm_ Nam mens est balisiu pugnus, cubuns catapulte’st mlhi, Nec quoîquam homîm snhplmaœ nunc ceptum vst mini; 765 HUBIQTUS MICS, Ulm gülîltl Bd (]\l8D'lql.I€ _lBC€|'0, ud [9"am Nam vel prodesse arnico possum , vel ini micum perdere. gallo- _ _ 790 Ita hic me amceuitate amœna. arnœuus oneravit dies. Den ll°€°$_“"‘l!€!$ Püflflcls lüëïülïl, QUBMQUF obfendero. Sine sacris hereditatem sum sptus BCfertiSSllu141ll1· gw Qu; mlm Ul"n&l·l°,Sl? Fam mil @0 mlmu $atl$· _ Nuno ad senem cursum capessam huoc Hegionem , quoi boni ’”!7· F§¤1=·¤· ut Elus dm l°°l‘l"€ • m•¢!¢I¤¤ 뀤1D¢\‘ memme- Tantnm adfero, quantum ipse a diis optut, nique etiam am- Quîlgfpî mr u obsnmt fam vu _ t I bsvœ lt plius. 770 Il s | , œ rs ex emp 0 0 t r Nuno certa res est, eodem pacto , ut comici servi soient, 5***3 _ _ _ Conjîcmm in œuum Pumum , primo ex me ham, mm ut nu_ Heghrgmd luc homo tantum lncipussit facere cum tantis mi- am. ' . . . , ros Speroque me ob hunc nunclum seternum nrleptnrum eiburn. E"·7·_P¤‘·“ °dlC°· lle WW l“'¤Pl·€l~' Clflpüm C¤Plalm· Sunm. ~ Contrnete vos domi, prohibeie a vobrs vim meam. SCENA SECUN DA_ Heg. Mira, edepol, sunt , ni hic in ventrem surnpsît conn. denlinm. mgçxo, 511(;A51LU5, Vue misero illi, quojus cîbo iste taeurgt inperjggign _ Erg. Tum pistores scropbxpasci, furfuri qui alunt snes, 800 Reg, Quanto in peclore hanc rem mao magis voluto , Quarum odore prmterire nemo pisirinum potest, Tanto mihi œgritudo auciior est in a¤îm0· 775 Eorum si quojusquam scropham in publica conspexem,