I08 PLAUTE. SCENE Ill. MClé0§· ge Suis ton trésor comme tu es Ie mien. _ ais ee rie ouruoices ·fi P STALINON • CLÉOSTBATE sail Ohlje përdu! mitîleiifeîix, me voilà Stal. Oui, l’amour est Ie plus grand des biens! pris! j’aîoublié d’essuyer ma tête avec mon manteau! il Ifcsli pas de délices qtn lui soient prefernbles r Que le bon Mei-eure teeunfonde, maudit ,1,;,,-,,;,,,,,,; que peut-on comparer à ses charmes, a ses at- qui m’as vendu ce parfum! traits piquants? Comment les CU}$|l11CT$ uw en}- Cüos. Ah! vieille tête chauve! je ne sais qui mc ploient tant (l’ûSS8lSOHH8mCHlS negligent-ils preci- mm que je ne te dise ms Vé,·üéS_ A ton âge ’ ,,,6,1 ef_ sèment le meilleur? ce (]U€le3Ul0UI` HSSülS0¤¤0·]>lë1îî féminé, courir ainsi les rues tout parfumé d’esseu· à tout le monde. Point de sel, point de saveur, si l’on ces ! ne met une petite dose damour. Le fiel le plus amer 5m], faccompagmjg un ami qui achetait des devient du miel. A l’homme morose il rend Penjoue- odeurs. ment et la douceur. Je le sais par experience, et non Czéus. Bien imaginé l et tu n’as pas honte! par ouî-dire. Depuis que jaime Casma, Je sms un Stal. Ma foi, comme tu voudras. modèle d’éleganoe. Je tourmente tous les parfu· Cléos. Dans quel bouge as-tu couché? meurs, j’empl0ie les parfums les plus CXQUÃS pour Stal. Moi, dans un mauvais heu? lui plaire , et il paraît queje n lui déplais pas. Mais Cléos. J’en sais plus que tu ne penses! mn femme vit pour I110I1 S\1ppl1C8· JE l’ü[)€I‘§0lS Sm!. Voyons : que sais·tu? toute triste. ll me faut encore parler tendrement à Cléos. Que tu es le plus infâme de tous les vieux la méchante bête. Ma petite femme, mon cœur, libertins. D`où viens-tu, mauvais sujet? où étais-tu, que veux-tu E'. ~ où as·tu passé la nuit? où t’es-tu enivre P Tu ne le Cléos. Éloigne-ton, et ne me touche pas. I I nieras pas; vois comme ton manteau est chif- Sial. A11 I ma belle Junon, c est mal accueillir ton founé. Jupiter... Où vas-tu? Stal. Que les dieux te maudissent 'tinsi ` ' _ _ _ _ r _ ‘ . que mo1 Cleus. Laisse-moi. s’1l m est entre aujourdhui une seule goutte de viii Stal. Reste. dans le gosier. Cléus. ·Je ne resterai pas. Cléos. Au reste, fais tout ce que tn voudras: bois, Stat. Eh bien, je te suivrai. mange, ruine·toi. Cléos. Dis-moi, deviens-tu fou? Stœl. Tout beau, ma femme! c’en est assez., tais. Sm!. J’ai bien ma raison, puisque Je t’aime. toi,les oreilles metintent. Garde quelquechosepour Cléos. Je ne veux point que tu nfaimes. demain. Mais voyons, as-tu surmonté ta répugnance Sm!. Tu ne peux m’en empêcher. à faire ce qui plaît à ton mari, au lieu de le con- Cléos. Tu m’assummes. trarier sans cesse? Stat. Je voudrais que tu disses vrai. Cléos. De quoi s’agît·il P Cléos. Je te crois sans peine. Stal. Tu me le demandes? De Casina, ta servante, Stal. Regarde-moi, mon trésor. qu’il faut donner en mariage à notre honnête fer- SCENA ']jEgT]_A_ Ctaostr. Obsecro, sanun' es? Stal. Sauna, quum ta amo. Gleustr. Nolo ames. Stal. Non M5 STALINO, CLEOSTRATA, P¤l€É_;l*gPÈ;;h[:»`£;;«;¤¢r· Enecam Stal. Vera dicag v€um_ Sm!. Omnibus rebus ego amorem credo et nitoribus nitidis Istuc tibi. Stat. Hospice, oh , ml lepos! Clenazr. Nempe lia, nnlevenire. 200 uti tu mlh1 cs. Nec polis quidquam conmemorari , quod plus salis, plusque Unde heic , amaho, unguenta adolent 7 Stal. Oh, peru! ma- leporis hodie niiesto miser l·labeat· Cocos equidem nimis demiror, qui tot utuntur oon- Teneur : cessu caput pallio delcrgere? uti te bonus dimemis, Mercurtus perdat, mympula qui Imc mini dcdistl. Cleost . Ens eu cunuimento uno non utier, omnîbus quod prœstat. Eho tu, ' 2;.0 Nam ubi amor condimentum inerit , quoivis placituruin Nihili, cana culexz vix teneur, quin , qua: decent te , dicam, credo. Senecta œtnte unguentatus per vias , îngnave , inoedis. Neque salsum, nuque suave esse potest quidquam , ubi amor Stal. Pol , ego amico dedl quuidam operam , dum emit non admisœlur. 205 Unguentn, Cleastr. Ut cito uonmenlntus estl pc] quad amarum ’st, id mel facîct, hominem ex tristi lc- Ecquid le pudet‘?Stal. Dmnia quœ tu vis. Cleustr. Ubi in pidum ct lenem. »~ · ’ lustrajacuistl? I 225 Hmm ego de me conlecturam domi iacio, magm quam ex Stal. Egone in lustre Cleoslf. Scio plus, quam tu me arbi- auditis. - trare. Stal. Quid id est? Qui, postquam amo Casinam, magis initio mundltlis mundi- Quid tu sois? Cleostr. Te sene omnium senem neminem tiain autideo. asse ingnaviorem. Myropulas omneis solioitoç ubicnmque est lepidum unguen- Unde is , nihil? ubi fuisti? ubi Iustralus? ubi hibisti.7 tum , ungor, Id est, mecastor 1 vide, palliulum ut ru¤at. Stal. Di me et tu U1. illi plaueam; el placeo, ut videor. Sed uxor me cxcrn- iufelieilent, U ciat quia vivit. 2w Si e¤uin os meum hodie vini gultam indidi. Claus! . Im [||piritu|:1rem,) Tristem ndstare adspicio : hlande haec mihi tage, nt lubet, r 932 mala res arlpellaiuia ’st. Bl|>e,es, disperde rem. Stat. Ohe, jam satis , uxor, ent;con· (em allnquitur.) Uxor mea, meaque amœnitas, quid tu agis? prime te,nimium tînnis. Cleast-r. A]:•i,alquc ahstine manum. Relinque nliquantum oratlonls, crus quod mecum litiges. Slal. Eia., mea Juno , uen dccet. te ease tam tristem tuo Scd quid ais? jam do1nuistianimum.|potiusul, uod vi: velit ll Jovi Fie1·i,idi`acias, quam advorscre oontra? Cleoslr. Qua dc Quo mmc ahis? Clcostr. Mittu me. Stat. Manu. Claostr. Non re? Slnhltugas? mauco. Sm!. Al, pol, ego te sequnr. Super oncilla Casina, ut dctur nulitum noslro villico, ma
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