Page:TheatreLatin1.djvu/182

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

les sentiments qui doivent régner ici : si vous voyez Mais, ma chère Silénic, qu`as·tu donc? je ne t‘aî ja- des femmes de haute naissance, vivez en bonne in- mais wc si triste. Qu’as-tu fait, je t‘cn prie , de ta tclligcnce avec elles; point de discorde : et encore gaieté? Ta parure nfast pas aussi soignée qu’à l’01·di· nous avons beau en user ainsi, nous avons bien de nairc. Tiens!". entends-tu ce profond soupir qui la peîneà éviter lcurjalousie. Elles voudraient nous féchappe. Comme tu es pâle! Dis-nous donc aux voir manquer de toutes les douceurs dont clics que tu éprouves, et œque nous pourrions faire pour jouissent, sans aucun pouvoir, et réduites à im- tc soulager. Je veux lc savoir. Chère amie, ne mc plorer leur pitié. A peine est·0¤ chez elles , qu’0n descspcm pas ams: par ta douleur. voudrait en être dehors. Elles ont Pair de vous ca- Si!. Om., ys sms au supplice, ma chere Gymna· resser; mais sous main elles nous ussassinent, quand $113... J e sms 1116:11 malheureuse; la douleur mc tue. elles peuvent. Elles nous accusent de débaucher Le chagrm dévore mon cœur, éteint ma vue... Jn leurs maris; elles nous appellent prostituées; elles suffoque. Que tc dirai-je enfin? je suis assez folle nous avilisseut, parce que nous ne Sommes que d€s pour m’nbund0nI1€t a la melancolm. affmnchîes. Votre mère et moi nous avons été toutes Gymn. Bcnvoœ ce chagrm-là , et enterre-le à tout deux courtisnnes. Elle vous il élevée, comme j`ai Jamzus. élevé Gymnasie, après vous avoir eues l’uuc ct 1’aut1·c Jé!. Comment faire P j de pères supposés. Ce xfest pas apparemment par Gymn. Cache-le dans lc plus profond de tou âme; vanité que j`aî abandonné ma üïle au métier de et que personne ne s’z1pc1·ç0ive de ta faiblesse. courtisanc , c’est pour ne pas mourir de faim. Sil. Mais mon esprit est malade. Si!. Il aurait mieux valu choisir un mari à votre Gymn. Cumnmxtî d’0ù tn vient ce mai? Dis-moi lille. cela, je te pme; car ni moi ui aucune famme n’av0x1s La cozarhls. Mon dieu! elle se marie tousles jours , un esprit, à ce que prétendent les hommes. elle s’est mariée aqj0u1·«l’l:ul; elle va se marier cette Sil. (parlant la main et son front.) Je ne sais nuit : jc ne Pai jamais laissée veuve; car si elle ne sîj ai là quelque chose qui puisse souffrir : mais jc se mariait pas , toute la maison pérîmit da misère. souffre, ct mon mal est bien là. Gynm. Il faut bien, ma mère, que je fasse tout Gymu. La pauvre femme est amoureuse. ce qu’i1 vous piaît. Si!. Eh ql101!]e premier sentiment de 1’am0ur La cuurzis. Je serais ravie que tu agisses comme est donc plem d’amcrtume? tu le dis là : car alors tu 11’auras pas à craindre de . Gynuz. A dxrc vrai Pamourest un mélange demie} devenir pauvre comme Hécale (1); tu profitcras dc et de fiel. ll est doux quelquefois, xmxîs souvent ton bel âge; tu‘ruiuex·as les autres, ettu feras ma aussi bien amer. fortune sans qxfil m’en coûte rien. Si!. Gymnasic, à ce symptôme jc reconnais Ia Gymn. Que le ciel vous écoute! maladie qm mc tue. La courlis. Sans ta bonne volonté, lc ciel n’y peut Gymn. L’am0ur est bien perfide rien. Sit. Il S BX€lÈCB cruellement sur moi.

Gymn. Eh bien ! j’y travaillerai de mon mieux...

Gymn. Reprends courage. cette maladie n'est pas mortelle.

(1) Femme dont la misère était proverbiale comme celle d‘Iros.


Bcnuvulenlcis inter se, bsnequc amîcllîa ulietz 25 ‘ Cîl"f"» Eîlfüdcm 1 hcmme ûddam OPETW1 Sêdülûi 59*1 (IHM UI Ubi îstas videas summo genere gnatag , mter ustœc vcrbg, Summateis mutronus , ut znruîcîtîam coluut, M ¤¤}S ¤cu|us, mcnS¤Ien1¤m? mmquum ego ne trigtigygm 55 Àmue Ut mm juucmm bene haben! mm. Se Vnm asse. Quxd, cedo, fe ohsvcro, tam â)|(lUF1`(·îl hüarltudo? Si idem îstud nos faclamus, si idem îmitemur, Nëqlfâ m“¤d<‘f‘dœ‘Z"’î PS1 ut SDM- H0¤« 515 · V1ü€· UïlJf!U\’” Ita mman vïx vivîmus cum invidin summn. :10 $¤1SD\}‘¤¤f¢¤ ¤|î·9· Et )>¤||1d==11zs : eloquerc utmmqug noms, _ Sunruun opum nus voluut essc îndigenteîs. Eî<l}11<îî1b1€$€· et quid "€h1f> ¤0§îl‘§·¤1 0pGl°3m 1 ut nos sciumus. Nusm, mpg, mmm ,,,11, nt nm puiessm Noh , OPSPOTO, Ia1tmmls tuxs ¤m1n vxercîtum inpcmru , 00 Suique omnlum remm nos indïgere, M€ë\· SU- ÉK¤!’\1C10l‘, IDEE Gymnasnum, mais mihi egg, mam Ut sibi simus suhplîces : 1-:15 si ndœas, macerorf Abltum quam zxdîtum malîs zilu nostro ordinî 33 D0[€0 ëb ümmfîz GOIBQ fib Ocuhs, Qoleo ab œgriludjng Palam hlandiunlur, clzmn, si obcasio usquam ’st, QUIG ûlülfl}? mâl Slu|hh€1 m•:a mc m mœmrem mpi_ Aquum frigidam subdole subfunduu!. ‘ (·îlm’*· l¥]d1d¤m« UDÃC 0¤`\îU\’« füülîü ut f-mins Slullilinm se- Yiris cum suis prœdiczmt nus mlm-u, \ DCIÉDIIQEIE, Sum; pcllîcgg assu aixmt; eunl dcprcssum, si Q}1!d ïülîllim? Gymü. IH Iatcbras abscoudus pccinm pg- Quin nus Iiherlinu: sumus. Et ego ct tua mater amhm 40 Ul[lSSUç)ï.). G5 Meretriœs fuimus; illa te, ego mmc mihi educuvi î Tuam Slqîüimm Sow facnlo ut scîns sine aliis arbixrig. 551, Ex palrïbus conveutis : neque ego hanc supcrbîw causa, . At m1h1 Bupuli nd meretricium quzuslum, nid ut ncvsurirem. 1 Cordohum ’sl. Gymn. Quul xd? unde est tîbl oordolium, Sit. M sntius fuurul eam vim dam: nubluna poilus. Lau. 1-[cia! œqmcmüm • Obücm? Hœc quidem , ecustor, colidîe vîro nublt, mnbsilque hodie, 45 î Quod HWW ’?ë° h‘1b°0» ¤¤q¤‘¢ *1¤1$¢I¤¤¤¤ $13 ¤1\1U€r· ul pu’- Nubet max nuctu : mmquamu ego hzmc vidumn cubnœ sivi. 1 hîhuft Vi"- Nam si hm; mm nubüt lugubre fume Inujiüu peœun Sd- Sl qu¤ d PS! f(U0d dûlcal, dollz! 3 si üulem mm es! , mman I Gymn. Neœsse est quo lu mc modo voles asse, ita ease, ma- G b°° S": °’° FL . . . I . un ymn. Amat hm muher. Sd. Lho. au amaru cbcupere, ama- Le 12 1 11 11 ·11 · 1 rv ·1 1 1 ’°"‘ ‘t’ °b“°’°? 7** "· °“ f”— W ’“F pœ"’ ° • S‘· “ " ’s • ‘ “ “ ““ °‘· Gymm Namque, ccaslnr, Amor et mem: et [elle est mamm- Nanx si qmdcm ua em, ut volo, mmquam Hecalu ties : 50 dissumus = Sgmpcrquc islam , quan] |l|lûC ÉIGDES, œtatulnm Dbumïbîsa Cu5[u dat dulce , amamm ad Sallëiôhëlh USQUC 0b§€FÃÈ Mulusqmî daz1m0, et mlh1 ]|1CF0 SIM mü0 $?=f¢P€ fm www- $$1, Ad mam Izxcîem cstmorbus, qui 1118, Illw CYIIIDQSNID , Gymn. U1 faxmt! Leu. Sms: cocmtua mlnl da horunc fu- xngggpat C"’? P°‘S¤¤t· Gynm. Pcrü.di0su’sl amo:. Sil. Ergo in me peculutum fncxt.