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Page:TheatreLatin1.djvu/229

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SCÈNE II Périph. Voilà un-coquin d’esclave. Epid. Apécide, je ne réclame pas votre interces- PÉRIPHAN E, APÉCIDE , ÉPIDICUS. SM]- , · Apec. Ah! Tu seras satisfait, Épidîeus. Périph. Le fripon s’est·i1 assez joué de notre âge Epid. Eh bien! que faites-vous? et de nos rides! Périph. J’attends tes ordres apparemment. Apéc. Vraiment vous me tourmentez de toutes les Epid. Oui, mes ordres, et vous dites vrai ; fen- manières. · tends que vous liiez mes mains aujourdhui. Périph. Taisez-vous , de grâce; laissez-moi at- Pérüih. Il ne me plaît pas, moi! traper ce coquin. Epid. Vraiment!". liez-les toujours. Apéc. Je vous le dis afin que vous le sachiez : Périph. J’aime mieux te laisser les mains libres cherchez un compagnon plus leste que moi. A force pendant que je te questîonnerai. de vous suivre , la fatigue a fait monter Pentlurc Epid. Mais vous ne saurez rien. jusqu’aux genoux. Periph. Que faire? Périph. Combien de tours ne nous a-t-il pas joués Apéc. Faites ce qu’il désire. à tous deux aujourdhui? Ne m’a·t-il pas arrache Epid. Apécide, vous êtes un homme de bon con- jusqu’à ma dernière ohole? sil. Apéc. Ne m’cn parlez pas ! c’est un fils de Vu]- Périph. Donne-moi donc tes mains. cain furieux. Tout ee qu’il touche, il le brûle : pour Epid. Elles ne se feront pas prier... Les voilà, peu qu’on s’en approche, on est rôti. se1·rez·les étroitement : point de pitié! Epid. (à part.) Je vois arriver à mon secours douze Périph. Quand Paffaire sera faite , vous en juge- fois plus de dieux qu’il n‘y en a dans l’0lympe , tous rez tous les deux. prêts à combattre pour moi. Malgré mes fourberies, Epid. C’cst bien cela : mettez-moi étroitement ii j’ai des appuis et des auxiliaires au logis, et je nar- la question; demandez-moi ce que vous voudrez. gue mes ennemis. I Periph . Sur quel fondement as-tu osé me dire que Périph. Où pourrai-je le trouver? Pesclave que tu as achetée il y a trois jours était ma Apéc. Pourvu que je ne vous accompagne pas , fille? cherchez-le jusqu’au fond de la mer, si vous voulez. Epid. Parce qu’il m’a plu ainsi svoilà tout le fon- Epid. Pourquoi me cherchez-vous ? à quoi bon dement de l’histoire. vous tant fatiguer ? Que me voulez-vous ? me voici. Périph. Parce qu’il t’a plu , coquin ! Est—ce queje me suis enfui? Ai-je quitté la maison ? Epid. Oui : parlons qu’elle est votre fille .... Me suis·je caché ? Je ne vous demande aucune grâce. Périph. Elle ! sa mère ne la connait pas. Voulez·vous me lier ? tenez, je vous tends les mains. Epid. Si ce n’est pas la fille de sa mère, gagez un Vous avez des courroies; je vous les ai vu acheter : talent contre cette pièce. que tardez-vous ? liez-moi.

Périph. Ne semble-t-il pas qu’il va me citer en justice ?

Périph. Ah! je vois la ruse. Mais quelle est cette femme ?

Epid. La maîtresse de votre fille, puisque vous voulez savoir tout.

Epid. Que ne me liez-vous ?

Pedibus sese provocatum : abeo intro : nimis longum lo- Num tefugi? num ab domo ahsum ? num oculis concessî tut? quor. Nec tibi subpllco : vlnctre vis? hem,ostendo marins. 656. SCENA SECUNDA. Tu babes lora; ego tc emere vidl zquid mmc cessas? uonliga. `h.|` :ad` n’ l ’. ’. ` pEmpHANES’ APOECIDF-S, EPIDICUS• Penponlggïë v uno mm u tro rrutu hic fecit Epu! Qum Periph. Satin’ ille hic homo ludibriu nos vetulos decrepitos Periph·Edep0l, mnncupium scelestum. Epid. Te profecto, duos Mo Apœcides, Babel;’) Apœc. lmo, edepol, tu quidem mtserum me hahes mi· Nil moror mihi precatorem. Apœc. Facile exoras, Epldlce. 660 serie modls. Epid. Ego , quid_agis7 P¢1•iph.|’I‘uon’ arbitratu ? Epid. Meo , Periph. Tace, sis, modo : sine me hominem apîsci. Apœc. hercle, vero, atque hand tuo. Dico ego libljam, ut scias. Ooultgan-da: h:e_sunt ttbi hodle. Periph. At non lubet : non Alium tibi te comitsm melius quœrere; ita, dum te sequor, oonligo. _ _ · I I.a.=.situdine invaserunt misem ln gonna tlemiua. Apœc· Tragulam m te xnjicere adornat: nemo qunm fabri- Periph. Quot illic hodle me exemplls ludilicntu’st, nique te? cum faut. Ut illic autem exenteravit milii opes argeutarias! 645 Epid· Tibi morëm facis‘, quom ego solutus adstn, adliga , Apex. Apege lllum a me, nam ille quidem Volcan} irati ’st lnquam , conlîga. litius : Periph. M mihi magis lubet solutum te nogitare. Epid. Quaqua tanglt, omne amburlt : sl prope adstes , œstu cale At nihil scies. 665 iacit. Periph. Quid ago? Apœc Quid ages? Mos geratur. Epid Epid. Duodecim dels plus, quantum ln cœlo est deorum in- Frugi os tu homo, Ap œcides. mortalium, Pe:-iph. Cedo manus îgitur. Epid. Morantur nihil, atque Mihi nunc auxtlio adjutorœ sunt, et mecum militant. 660 ercte oonliga. Quidquid ego malefccl , auxllla ml et subpetlw sont Nlhil vero obnoxiose. Pmph. Facto opera arhitraminor. domi.· Epid· Bene hoc habet : age nuncjam ex me exquire : rogita Apolactizo inimlcos omneis. Periph. Ubi illum quœram quod lubet. gentium? Periph. Qua tiducia ausus prlmum, qua: omta `st nudius Apœc. Dam sine me quœras, quatres mea causa vel medio lëftîlls. _ _ _ _ 670 in mari. Filiam meam dicere esse ? Epic!. Lubutt; ea ltducta. Hpid. Quid. me quarts? quid laboras? quid hunc soilicitas? Periph. ïn’ tu? luhuit? Epid. Lio : vel da plgnus, ni eu ecce me. sil li ’a.