LE SOLDAT FANFARON, ACTE II, SCÈNE VI'. 2 IS dupe SOI} gardien, mou cher camarade! Comme sans doute pour un homme, mais pour une femme. elle l'a Joue, grace au passage pratiqué dans le Mejouerainsi! Ils osent maltraiter en pleine rueune mur !' femme étrangère logée chez moi, de condition Ace!. (revenant.) Hola! Palestriou, tu 11`as pas libre, arrivée hier d’A1;hènes avec un jeune homme, besoin de ton épée. mon hôtel Pal. Commept! quhvonsînous à faire? I Scél. (à part.) Je suis perdu, il vient droit à moi. See!. La umzutresse du mllitmre est à la maison. Je tremble que tout cela ne me soit fatal; le dis- l*al. Quoi l chez nous? cours du vieillard n’est pas rassurant. Scél. Elle est couchée dans son lit Per. Abordons cet homme. (haut.) Est-ce toi, Pal. Malheur E1 toi, si ce que tu dis est vrai! Scélèdre, misérable , qui oses insulter devant ma Srél. Pourquoi? maison une femme à qui je donne Phospitalité? Pal. Parce que tu as osé mettrela main sur cette Scél. Voisin , écoutez-moi , je vous prie. femme qui loge près d’îci. Pér. llloi , que je fécoutel Scél. Je le crains beaucoup; mais personne ne Scél. Je veux me justifier. ufempêcliera de penser que celle-là ne soit la sœur Pér. Te justiiier, après une action aussi indigne? de celle-ci. Parce que vous volez , vous pillez, vous croyez-vous Pal. C’est bien elle que tu as vue dans les bras tout permis, scélérat? d’un jeune homme; c`est bien celle que tu dis. Scél. Ne puis-je ..... Scél. N’était-ce pas fait de moi, si j’en eusse parlé Pér. Que tous les dieux et toutes les déesses me à mon maître? , confondent, si je ne te fais administrer les étrivièrcs Pal. Si donc tu es sage, tu te tairas. Un esclave depuis le matu1Jusqu’au soir, pour avoir brisé mon doit en savoir plus qu’il n’eu dit. llloi je m’en vais toit et mes tuiles, en poursuivant ta méchante gue- (3i1€1Z le V0iSîI1, POU}" 1`8$t€l` étïaûgüï à lia déîlüfmihïl- 110Il; IIOUT ZWDLI Pügütdé Cilêl mOi [ID éllïlïlgêl', H10]'!. tion; tes étourderies me déplaisent. Si mon maître hote, pendant qu’il embrassaît sa maîtresse; pour vient et qu’i.l me demande , je suis la z tu m’appelle- avoir accuse de dcbauche Pamante de ton maître, et ras. ` mo1-même d’ui1e conduite infâme; enlin pour avoir
maltraité cette femme devant ma porte. Si tu ne
` reçois un rude châtiment, je couvrirai ton maître SCELÈDRE , PÉBîPLECTOMLNE· N de plus de confusion que la mer n’est couverte de Scél. Le voilà parti, sans plus sïnquiéter des af- vagues , quand le ventfagite. faires de son maître que s’il n’était pas son esclave. Scél. Ahl Périplectomène, je suis dans un tel em- Au reste, il n’y a pas de doute que cette femme ne barras, que je ne sais si je dois soutenir ce que j’ai soit à la maison : car je viens de la voir au lit à avancé, ou me jnstilier. Je ne sais ce qui est, ni ce l`in$t;mt même. ll failli Illâillllüllîillli MCD V€lli6l'S\1l.' qui IYCSÈ p21S§j’igl10I`6 (56 qllô j’î1i VU, tant cette elle. femme ressemble à celle qui est chez nous , si toute- Pér. Les gens du militaire ne me prennent point fois ce n’est pas la même. Faciuut : ul ulrobique orationem docte ediditl Ã66 Per. Nou hernie, hice homines me uarcm, sed feminam Ut sublinitur os cuslodi cautu cunservo meu! Vicini rentur essc servi Militis : Nimis beat! quod conmeatus transtinet trans pnrietem. Ita me ludîiicant. Meamne heic in via hospitam , Sœi. Haus, Palaestrio, machœre nlhil opus. Pal. Quid jam, Quœ herthuc Athenis cum hospite advenir meo; aut quid opu`st'! Tractaiam, et Iudiücatdm, iugenuam et liberam? elle Scel. Domi eccam hcrilcm coucubinam. Pal. Quid? domi? Sccl. Pet-ii,.herele! hic ad me recla habel reclam viam. Scel. In lecto cubat. 470 Metuo illznc mlhi res ne magno malo (ua! , Pu!. Edepol, nœ tu tibi malam rem reperisli, ut prœdicas. Quantum huuc audivi faœre verborum senem. Sœl. Quid jam? Pal. Quia banc adtingere ausus mulierem Pm-. Adcedam ad hominem. 'l`un’, Sceledre , lleic, sceleru il beic in proxumo. caput, Scel. lllagis, hcrcle, metuo. Sed nunqunm quisquam faciet, Meam ludilicasli hospitam ante mdeis modo? 405 quin soror Seal. Vicine, ausculta, quaeso. Per. Ego auscultem Iibi? Isla sit gcrmana hujus. Pal. Eam, pol, tu osculanlem hein Sccl. Expurgare volo me. Pm-. 'I‘uu’te expurges mihi, videras. . Qui facinus tnntum tamque indignum feceris? Ft quidem palam est Bam csae , ut dicis. Scel. Quid propius An qula latrocinamioi , arhitraminî full, 475 Quidvis licere fecere vobls, verbero? ulm Quam ul peru-em, si locutus fuissem hero! Pal. Ergo si Scei. Licetne? Per. At lia me di deœque omneis amont, sapis, Nisi mâhi subplicium virgeum de te detur Mussitabis. Plus oportet scire servom, quam loqui. Longum diutinurnque a mano ad vesperum , Ego abeo a te, ne quid tecum consili eonmisceam , _ Quod meas eonfregisti imbrices et tegulas, Atque npud huuc [eo] vicinum : tuœ mihî turbœ DOD plu- Ibi dom condignam te seolatus sîmiam, 50; cent. Quodque inde inspectavisti meum apud me hospitem Heros si vcniet, sl mc quuëril. hcîc em; llïllû Im 0l'0¢$Sïl0- Amplexum amicam , quom osculabatur suam , Quodque concubiuam herilem insimulare uusus es SCENA SEXTÀ· Prohri, pudioam, mequc summi tlagitli, ma . . Tum quad tractavisti hospitem ante et els mens; SCELEDRUS • PEmPLECTOMEhLS' Nisi tibi suppl icium stimuleum datur, Scul. Satin' abiit ille, neque [iam] herile negotium 480 Dedecoris plcniorcm herum faciam tuum, Plus curat, quasi non servltute scrviat? Quam maguo vente plenurn sl undarum mare.' Ccato quidem illxec nostra. iutu’st in œdibus. Sccl. Ita sum coactus, Periplectomene, ut nesciam _ _ Nam ego et cubarrtcm cam modo obfendi domi. Utrumne postulareltccum aequom prins, vla Gertum ’st nuuc obscrvntioni operam darc. 46l An me expurgare ubi hcic videatur :equlug;_