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LE SOLDAT FANFARON , ACTE III , seem: III. 223 Pal. Va-t’en , rentre vite. Vous faites vos baocl1a· dence extrême, de mejeter dans une intrigue étran- nales dans le cellier. Je vais ramener mon maître gère, de vous promettre mes services, si je ne savais de la place publique. pas toutes les fourberies , tous les tours nécessaires à Lucr. (à part.) Je suis perdu; mon maitre me fera la situation. pendre s’il revient à la maison , quand il saura Pér. Le plus sûr est de vous les rappeler. toutes ces cl1oses,que je lui cachais. Je vais m’enfuir Acr. Vouloir styler une courtisane est superflu , quelque part, pour me soustraire à la catastrophe. suivant moi. Je perds mon temps, de prêter l’orei|le il (aux spectateurs.) Gardez-moi Ie secret, je vous en vos longs discours. Je vous ai dit le moyen de duper supplie. le militaire. Pal. Ou vas-tu? Për. Mais on n’a pas toute la sagesse à soi seul. ·Lucr. On m’a envoye quelque part : je vais reve- J’en ai vu qui,-a la piste du bon parti, se sont égarés nir. avant de l’avoir trouvé. Pal. Qui est—ce qu1 t’envo1e? Acr. Quand il sagit de quelques malices, de quel- Lucr. Philocomasieï ques fourberies, une femme a toujours bonne mémoi- Pal. Va-t’en , et reviens promptement. re, et n’oublie rien. Mais s?il s’agit d’un acte de fidé- Lucr. Si on tepropose la moitie de mon sort, je lité, d’une bonne action, elle est fort oublieuse; elle t’autorise En Paccepter. (il sor!.) a besoin qu'on le lui rappelle. Pal. Maintenant je comprends le dessein de cette Pér. J’ai donc sujetde craindre pour la commis- femme. Pendant que Sceledre dort, elle ecarte son sion dont vous êtes chargées toutes deux : car le mal second gardien , qui Yempêcherait de passer dans la que vous devez faire au militaire doit être un bien maison voisine. Le tour est bon; mais voici Péri- pour moi. ' plectomène, qui m’amène la jeune beauté que je lui Aer. Nous ignorons qu’il doit en résulter du ai demandée. Elle est charmante! les dieux nous bien pour quelqu’un; ainsi ne craignez rien. Toute protégent. Quel goût dans sa parure! la gracieuse courtisane sait son métier, quand il sagit de faire démarche! elle n'a pas Fair d’ une courtisane. L’intri- du mal. gue réussit à merveille. Pér. A merveille! continuez. . Pal. (01 part). Pourquoi tarder d’aller à leur

   rencontre? (à Périplectoméne.) .le suis charme de

‘ · • I I I . I I ' . ' PERIPLLCTONIÈNE , MILPHIDIPPIM ACR0_ spus voiq bien portant Cette fe Il ne a une toilette 1·i;LEUrm, PALESTRION. " “’f"““ "· . . ’ ' _ _ _ _ I _ Per. Je suis bien content de te rencontrer, Pales- P0l1‘· _A¤1‘¤l€I8UU€ , JUVOUS F}! ¤?fPI1fIU€ 0I}€Z_¤`10l_« trion. Je t’amène les deux personnes que tu m’as de- €l1 d€lë\1I« tout OO €lU€ YOUS PMO? U f¤1\`€, ¤1¤S1 qu H mandées; elles sont parées selon les désirs, \'¤1lS, ma <§h€1”€’_M1I_Pl11d1PP€- bl VOUS UO VOUS l’8l>· Pal. Soyez toujours de nos amis. Palestrion salue PGIGZ DHS BIEI]. Ilntrlgue et les TUSCS COIIVBIIUCS , JC hulnblemeut Ac[0[éIeutic_ vous en instruirai de nouveau. Si VOUS les 00m[1l'€I1 CZ _4cr_ (à Péripleclomène.) Quel est cet homme ,_ bien, parlons d'autre chose. je vous prie , qui me nomme comme s’i1 me connais- .4:1*. Ce serait de ma part une folie et une impru· sait? burn-. _Qu:eso tamen, tu partent infortuni meam , Per. At nemo soins satis sapit : nam ego multos sœpe vîdi siaqipng;2hpêîeagsegt;3a;i<;|;tînt·î1¤;î¤gÉ;·;è1iit· 860 ulegionem fugere cousili, prius qnam rcpertam habuere. 880 · * _ ' · . ' ' ' i ' I . i on s«»¤·»«-·» dm-=. ¤¤»«S¤¤«·w»¤ wm E5;D?i221Z.‘.€î.‘iï'.’l,‘É·`.î."l.iî‘.·‘§î".Lîï.§£lî.î îî";ï..î>‘âllîîï?· ggiiasîâiiiiîîigllaîgsl ÉTÉ, Sl" htm quid wi Iîdelîter taciundum st, un deyeqiums ‘.· ' ' In Il`,. I I`i ii.; · J Nimls lepida forma dueit : di, bercle. banc rem adjuvant· ob VFW Èxtempu 0 u I t mh miam H le 'Équl'um' Quam digne ornata incedit, hand merclricigl 555 P"`-q¤EO 15IUC melun, quo vemt vobis facinndnm ulpugqsg i ‘t b ti . . ‘ . . . . . . MP de Imc mbœdl Su mami nego um Nam nl proderit muhu , milxti mule qnotl fncîelis ambœ. SCENA TEBTIA_ ,.4cr.;)un't ne însclentels quid bonnm faciamns , ne formi- ai I Il I I , I ` · ' nenirtecronenss,M1LPniou>PA, Acsoratermon, Me ** DU ü "*° °*"* “*· ¤°_Pë"· r>=‘J¤1‘¤ 11 >¤ -=¤¤v¤¤¤¤¤· PALESTKIO. Per. Ita vos rleeet: consequnnmi. Pal. Cœso ego illis chi iam ire? Pet Mm Omnm Acrojgleuüum um, Hmmm, mea Mjjphj. Ventre salvom gaudeo. Lepido, hercle, ornatn tncedit. geo dippa, Per. Bene ohportuneque obviam es, Palœstrlo : hem tihi Domi demonstraviordine. Hanc fabricam fallaciasqne î|lI§UIlI» I _ Mimi; gi tcnetis, denim vnlo porcipinlis plane, 870 QIIBS BIC ]llSSlSIl âddllûêïû, et quù Otllûltl. Pal. Eu , mister Satis si intellcmtis, aliud est quod potins labulemur. €8IO· _ _ _ , ur. stultitin atque insipîentia insulsa atque maxuma hœc PÃIMINO À0f0î€I€UUUm $¤IUl¤î· ··!¤?`· QUE lm « amabv. est. sit, · Qui tam pro gnota me nominat? Per. Hic noster archilectns Me ire ln opus alienum , aut tibi mcam opcram pollieilari , est. _ si en in opilicina ncsciam aut mais cssc aut Iraudnlenta, \ â't‘· $·‘1IV8, &l‘¤I1lI¤•3le· Pal- Sulvo sis : sed dîc mihl, ecqnid Per. At melins est monericr. Aer. Meretriœm conmonm-i , I\1¤_I€ _ e95 Qunm mm magnj mfemj ‘ mm; clam ESL; (wm Ego mp fm. Oncravtt prœceptis? Per. Probe medttalam utramque dnco. um, sm Pa!. Auclire cupio,quemadmodum. Ne quid pcccetis, pa- Poslquam adhibere aureis mem tuam moram orationis. veo. Tihi dixi, Miles qucmadmodum polis essct deasciari. Per. At tua prœceptn; de mec nihil his novom Adpogivj,