Page:TheatreLatin1.djvu/311

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Phil. Celui qui dès son enfance lutte avec lui- Lys, Oui; car votre bourse n'est-elle pas la même pour savoir s'il doit prendre pour guide la mienne? mon bien aussz n‘est·1l pas le votre ? mouvement naturel de son cœur, ou la voix dc ses Phil. Ton arm est donc dans le besoin? parents et de sa famille, est perdu s`il cède a son Lys. Ou:. _ h penchant : il satisfera sa passion et non sa conscience- Phil. Avant-xl du bien ? . Mais s’il dompte son cœur, il est pour le Lys. Sans doute. reste de sa vie tout-puissant sur lui-même. S1 donc Phil. Comment I’a-tj! perdu? Est-ce dans les af- tu soumets ton cœur, et ne te laisses point dompter faires publiques, ou bien dans le commerce man- par lui, c’est un beau triomphe. ll vaut mieux pour time? S’est-il ruiné en travaillant pour son compte , ton bonheur être le maître de tes passions, que d’cn ou par commnssmn? être maîtrisé. Ceux qui savent se commander à Lys. Rien de tout cela. eux-mêmes restent vertueux. Phil. Comment donc ?

Lys. Ces principes ont toujours garanti ma jeu- Lys. Eh! par trop de mon pere .... lit nesse 2 fuir toutes les réunions dangereuses, ne puis les passions Font souvent entraîné aux plaî- poîut courir la nuit, respecter lc bien d’autrui, ne S1rS... _ ` _ point vous causer de chagrin, ô mon cher père, Phil. Vutla uu hommclqux trguve cu ton un avo- telle a été ma conduite, mon étude constante, ctjs cat bien zclcl S’11 s’est ruine, s’1l n'a mm., ce n’est u`ai cherché d’uut1·e gloire que celle dc suivre vos pas la vertu QUI en est cause. Je Il entends pas que conseils. tu fréquentes un ami doué de si balles qualités.

Phil. As-tu sujet de t’e¤ plaindre? Tn as bien fait Lys. Ce n’est pas un mauvais sujet, et je voudrais pour ton intérêt, et non pour le mien. Cela fimportc soulager sa détresse. plus qu`à moi, dont la carrière est bientôt finie. Ce- Phil. C’est rendre un mauvais service 21 un men- luî·|à seul est homme de bien , qui craint toujours dmnt, que de lm donner de quoi boire et mzmgc1· de nc pas l’êt1·e assez : celui qui est toujours satis- Ou perd cc qu’0n lux donne, et Pou prolonge sa init de lui-même n’csL pas homme de bien, ni vrai- m1sc1·e. Ce que feu dxs n’est point pour m’opp0se1· Ex ment vertueux. Entassez les bonnes actions les unes tes désirs, auxquels jc mc prêtcrai volontiers; mais sur les autres, pour qu‘elles se consolidcnt. Celui pour que ta compassmn à I’égard des autres ne ta qui se méprise lui·mêm¤: a le zèle de la vertu. réduise pas un jour à réclamer aussi leur pitié. Lys. (Pest ce que je me disais à l’instant.... Mais Lys. Abandonner un ami , lui refuser tout secours j`ai une grâce à vous demander, mon père. dans l’adversité , ce serait une home. Phil. Laquelle ?je suis prêt à tc l’accorder. Phil. La honte vaut mieux que le repentir. Lys. Un jeune homme de bonne famille, mon Lys. La bonté des dieux, la sagesse de nos am- nmi , mon camarade, a par imprudence, par légè· cêlres , et la vôtre, mon père, nous ont donné une raté, fait dhssez mauvaises affaires; je voudrais, avec grande et Iégmme opulence; aidons un ami, nous nc votre agrément, mon père , venir à son Secours. nous en rèpentîïous pas: nous rougirions de ne point Phil. Avec ta propre bourse ? agir ainsi.


Ph. Qui homo cum anima inde ab ineunte aetate depugnat Minus qui caute et cogitale suam rem tracluvil, pater, suo, Bene vulo cgoilli 1'uceru, si Lu non nevîs. Ph. Nempe dc Utrum is itane œsc mavclit, ut cum animus œquom censcnt, tuo. An ilapotius, ut parcnteis zum essc et congnati velint, 286 Lys. De mm : nam quod luum ’st; mcum Et, omne meum Si anîmus homînem perpulit, actum ’st, animo servihît, nou ’st autem tuum. sîbi; Ph. Quid is, egcl¤n?Lys.F41e-1. Ph.Hn1>ui1ne wm? Lys, Sin ipsc auîmum pcrpulit, dum vivit , x îctor victorum c1uet· Huhuit. Ph. Qui eam perdidii '? Tu si zmimum xicisli, potins quam auîmus tc, est quod gnu- Pubiicisme adtinis fuit, au mnrilumis ncgolîis? BID dvas. Mercaturamno, an venaleis habuil , uhi rem pcrdidil? Nîmio saüus est, ut 0pu’st, tu ita essc, quam ut anîmo lu- Lys. Nihîl istorum. Ph. Quid igîtur`? Lys. Pet comilatcm, bet. 290 edopol, pater. Qui animum vîmeunt, qunm quns anîmus , semper probiores Prœterea aliqunntum nnîmi causa in dcltcîîs disperdidil. cluent. Ph. Edepol , homimsm prœdicalum ferme famîllariter. Lys. lslanc ego mîhlscmper hnbui œtati tegummntum mcœ, Qui quîdem nusquam per viriutem rem conlrcgit, atqun Nc pcnelrznrcm uw usquam , ubi asset dumnl coucilinbulum, eget, als Ne noctu imm ubumbulatum , neusuum adimervm altcri; Nihil mom: cum tibi ease amicum cum ejusmodi virtutibus. Neu tihi a¤gritudinnm,pzster, parerem, pnrsl sedulo. 295 Lys. Quia sine omnl mnlitîa est, tolcmre egestatem ejus Sarta tvctn tua prœcapta usque habui men modestia. volo. Pis. Qutd oxprobras? bene quod Iccisti, tîbi fecisü, non Ph· ruendïco male mcrctur, quiet datquod edit, uulquod llIl1I· 1 3 ; Milui quidem mtas acta est ferme, tuaîstuc mfert mnxume. Nam et iilud quod dat , perdit, et illi producit vitam nd mm;. Is probus est, quem pœnilet , quam probus sil et Irugî bo- riam. ' nm. Non eo hoc dico , quin, quan tu vis, ego vclîm , et fzxcîam lu- Qui ipsus sîbi satis placx-t , mac probus ast, nec Irugi bonœ. bcns; 320 Henufacta hamafaclîs aliis pertegîto, ne perpluzmt. wi Sad ago hoc verbum quom illi quoîdam dico, prmmoustm Qul ipsus se cuntomnit , in co est imlolos imlustriœ. Ubi, Ly:. Ob cam rx-m hœc , palcr, uutumnvi,quî:1res¢|uœdam `st, UI ilnte alîorum miseroscat, ne |uI nlios mîseœat. qunm v0|0 Lys. Dusererc illum , vt dvjuvare in rebus advmnis png;-L Ego me nbs tn cxomrc. Ph. Quid icl c-sl? veniam jam dure Ph. Pol, pudere qunm pigere prœstat, totidcm literis. ggstio. · I _ _ Lys. Edcpol, deum virtute dicam, pstcr, et mnjm-um, pg Lys. Adulesccnh huxc gcncrc summo, amu:0 ntquc œquah tua, 32a. mm, :405 Malta buna bcnc partn habcmus. Bene sl amlco Morts.