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14 PLAUTE. que vous; et, je vousle jure par tous les dieux, dans Sos. Jo n’ai jamais pu entrer au logis. le premier moment je ne m’eu croyais pas, moi, Ampli. Qui t’en a empêché? Sosie, jusqu’à ce que cet autre Sosie m`eût forcé " Sos. Le Sosie, dont Je vous parle depuis uno de me croire. ll m’a raconté par ordre tout ce qui heure, celui qui m’a assomme de coups. s‘est passé pendant la campagne que nous venons Ampli. Quel est donc ce Sosie? de faire contre les ennemis; il m’a pris ma tigure Sos. Moi, vous dis-je; combien de fois faut.-ll avec mou nom. Deux gouttes de lait ne sont pas plus vous le répéter? semblables, que nous le sommes tous deux. Comme Amp/2.. Qu‘est-ce que cela signilie? N’as-tu pas vous m’aviez fait partir du port longtemps avant le dormi, par hasard? jour pour me rendre à la maison... Sos. Pas du tout. Amphi Apres? ampli. Tu auras rêvé que tu auras vu ce prétendu Sos. J ’ctais ici devant notre porte longtemps avant Sosie. que d’être arrivé. · Sos. Je ne dors point, je ne rêve point quand Ampli. Quelles sont ces impertinencesl lLs»tu j’exécute les ordresd’un maitre. J’étais bien éveillé dans ton honsens? U quand je l’ai vu; je suis bien éveillé à présent que Sos. J’y suis parfaitement, comme vous voyez. je vous vois et que je vous parle; j’étais même Amph. ll faut que quelque main ennemie ait jeté très-éveillé , et l’autre Sosie l’était aussi bien que un sort sur ce pauvre homme, depuis qu’il m’a moi, Iorsqu’il m’a roué de coups. quitté. Ampli. Qui cela? 50;. Pour cela, j’en conviens; car j’ai reçu force Sos. Sosie. vous dis·je, le moi. Vous ne mo coups de poing. comprendrez donc pas? Amph. Qui t’a frappé? Ampli. Qui pourrait te comprendre, coquin que Sos. Moi-même : j’entends le moi qui suis main- tu es, quand tu contes de pareilles balivernes? tenant à la maison. Sos. (Test bon; vous allez bientôt faire connais- Amph. Je veux que tu ne fasses plus que répondre sance avec lui. aux questions que je vais te faire. D’abord, com- Ampli., Avec qui? mence par me dire qui est ce Sosie. Sos. Avec ce Sosie. Sos. C’est votre esclave. ’ Amp/z. Allons, suis-moi. Il faut que je tache Ampli. Lli! bons dieux! ui ai trop d un Sosie; et d’eclairc1r ce mystere. Auparavant, aie som de faire depuis que _]e suis au monde, tu cs le seul Sosie apporter du vaisseau tout ce queje t’ai ordonné. que fate eu à mon service. ` Sos. Comptez sur ma mémoire et sur n1on cxac. Sos. Permettez·mo1 de parler a mon tour, Am· titude; rien ne sera omis. Je n’ai pas plus avalé vos phitryon. Je vous dis qu’en arrivant à la maison, ordres que je n’ai bu de vin. je vous ferai trouver un autre Sosie}, lilslde Dave, Amp};. Prie les dieux qu’ils te fassent la grâce de mon propre pere, I est de mou age, l 3 ma l qu il n’y ait rien de vraidans tout ce que tu m’asdit. gure; que vous dirai-Je enliu? votre Sosie est devenu ~ SCENE ll. double. _ Am h. Tu me contes là des folies. Mais as-tu vu ALCMÈNE, AMPH1'rRY0N sosie 1:uEss,i1.A. p ! } ma femme? Alcm. Qu’il y a peu de plaisir dans la vie, au lgmâïîl hqâtgmgqîcîîi Énpïfthqàîlrglèeàâosîêfzîëïîààlei· îps. ïisia ille, qucm jamcludnm dico, is qui me conludlt. a i .... .m.iitiS"S.`i :`i· Amph. Quid igilur? Sus. Prius mullo ante œdeis stabam, îgmgï îüâpc Uma St? Os LG0’ Hmmm quotm d Cm quam illo adveneram· _ , _ Ampli. Sod quid ais? num obdormivlsti dudum? Sas. Nus~ Ampli. Quas, malum, nugas! satin tu sanus es? Sos. Sic quam gentium. sum, ut vides. Am It. Ibi f t i t ' ‘rli s cl i ’ l ampli. uuu 1;¤mi¤î¤¤¤¤î¤ ¤¤1«1 est ¤¤¤l1¤~¤l¤ ¤¤i~·~<=1¤m salines wiglâouslâldliluiîîl ilïaûimîilïrig Ãîëzâiils en manu, __ I h _ Vigilans vitli , vigilans mmc te video , vigiluns fuhulor, Postquam 3 me HDM- $05- Fülœïi Mm Sum ° mms BUS""? Vigilantem ille me gamrludum vlgilans pugnis conludil. assume. h. . i I e I : .s ,,,,,5,, Qu. i. ...i....at:· Ses amer meme. qu nunc """î...S$‘lî.lZ.il'ê`.§ëZ?S°’ "“ "’ ""“""" “" "" "“" "‘ sum domi. ,4 1;, i ' ‘ ‘ ‘ . AMPM Cave q“icqu3m’ nm quod wgabo tc ’ mm, respondù miam , malum, mlellegere quisquam poils est? ita nugu tis. . . u es. . . i Omnium Prîmutm me qui au som'. hoc dm ww. Sas xp ipxîlpgtêmsàrspsc Amph Quem'fS0s ill im gno- S°‘· '¤?¤·w¤$<·¤v¤¤· AmPh'Mmquid°m ··1·°*·=¤>'¤S¤*i=·¤1’S* Ampli. Sequere bac igilur mc · nam mi lstuc primum ex- quam WI') ’ . . . . quisito‘st opus. ' N¤<l¤¤ » P°*t•l¤¤m Sum “É‘l“’· h‘*l”·“_· ms! t°•“""°’” S°"““‘· sed vide ex navl ecferantur, qnœ jam imperavi, omnia. SM- M °g° mmc- Ampl"m'°· d'°°· S°S‘“"'.“°""°'" l'mm· Sos, Et mcmor sum et dilieens ut quan inperes compareanh Prœîle;“§•:¤ eltewm « î¤<ll1¤m· “d"°“l‘“ law""' “l °M°“d“ Non ego com vino simitu (îbibi lnperium tuum: Davo pmgmuum; mm, wdem quo ego sum, mmm, mam Amph. Ullnam dl fnxint, xnlecta dlctu re evemant tua. item '* Qua ego sum : quid opu’st verhis? geminus Sosia hic l'acln’st SCENA IL lil.lî· v _ _ l ALCUMENA, AMPHITRUO, SOSIA, THESSALM Amph. Nimia memoras miru : sed vidist1n’ uxorem meam? _ ‘ Sos. Quin introire in iedcis nunquam licitum'st. Amp];. Qui; Air. Satin parva res est voluplatnm ln vita, rg pmhgimiiv Atque in œtale ngundn,