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Page:TheatreLatin1.djvu/42

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AMPHITBYON , ACTE II, SCENE il. ,5 près du chagrin dont elle abonde! Tcl est le sort Ampli. Snis-moi de ce côté. ' des humains, telle est la volonté des dieux , que la Alcm. Pourquoi rcvieut—il sur ses pas? Il était, douleur. doit toujours se trouver aupres du plaisir, disait·il , si pressé de partir! A-t-il dessein de m’é- et le suivre; et il y a plus de mal, plus de peine, prouver? Veut-il voir sij’ai, en effet, tant de regret pour celuiàqniil vientd`arriverquelquebonheur.Je de son départ? Certes,jamais son retour ne peut le sais par moi-mêmeçje viens d’en faire l‘experien- me causer de peine. ce, moi qui ai joui de quelques instants de plaisir. Sos. Amphitryon, nous ferons bien de retourner en me retrouvant près de mon époux , une nuit, une au vaisseau. seule nuit, et qui i’ai vu me quitter tout d`un coup Amp/z. Pourquoi cela? avant lejour. ll me semble être seule au monde, à .Sos. Parce qu’i| n`y aura pas à diner pour nous r present que ge suis eloignee du seul homme que aiqourdhui à la maison. foime. Son départ m’a i'ait plus de peine que son Amp/1. D’où te vient cette idée? arrivée ne m’avait causé de joie. Mais au moins ce Sos. C’est que nous arrivons trop tard. qui me rend heureuse, c’est qu'i| a vaincu les en- Amp/t. Comment cela? pgmig; c’e5t qu’il rentre dans sa maison C0l1\'Pl'll SOS. Je vois devant la porte Aicmène qui Il le de gloire; c’est la une consolation. Qu’il parte, ventre · plein. pourvu qn’i| revienne glorieux et triomphant; je Ãîllp/b. Je l’ai laissée enceinte, quand je suis supporterai son absence avec fermeté. avec cou- parti. rage, si jbbtiens pour récompense qu’il revienne Sos. Ah! malheureux! je suis perdu! vainqueur. Je n’en veux pas davantage. La valeur Amph. Qu’as—tu donc? est d‘nn prix inestimable; elle est préférable à tou- Sos. A votre compte, j’arrive tout exprès au tes choses. C’est elle qui défend et qui conserve la moment de ses couches pour porter l’eau dont elle liberté, la vie, nos biens, nos parents et nos en- aura besoin. fonts; cette vertu comprend tout; aucun bien ne Ampli. Ne t`iuquiète pas. manque à celui qui la possède. Sos. Savez-vous comment je ne m’inquiète pas? Ampli. Oui ,je lc crois; ma femme désire deme Je gage, si une fois je touche le seau, et si je me mir de retour; j’en suis aimé autant que jc taime; mets à Pouvrnge, que je ne pourrai quitter avant ct quel plaisir surtout de revenir après un si heu- d’avoir tiré jusqu`:) la dernière goutte du puits. ll reux succès, après avoir vaincu des ennemis qu`on faudra que je le mette il sec. croyait invinciblesl Sous mon commandement et Amp/z. Suis-moi, te dis-je, et sois tranquille; je par mes ordres, ils ont été défaits à la première ren- ferai faire cette besogne par un autre. contre. libère Alcmènel tu m’attends avec impa- Alcnt., à part. Il est, je crois, de mon devoir ÈIEDCC, Je neu puis douter. d‘aller a sa rencontre. Sos. Et croyez-vous que ma maitresse ne désire Amp/z. Amphitryon salue avec joie sa chère et pas aussi de revoir son cher Sosie? sa tendre épouse, qu’il regarde connue la meilleure Alcm. Que vois-je? (Test mou époux. des femmes de Thèbes , et dont la vertu est admirée Przn quam quorl molestunfst : ita quoique conparatum Sas. Quid me non rcrc cxspeotalum amicœ veulurum mere? Est in œtate houainum; Alc. Mens wir hic quidem’st. Amp/1. Sequere imc tu me. Ita dis placituui , voluptalem ut mreror comes consoquatur; Alc. Nam quid ille revortitur, Quin , incomruodl plus malique illico adsit, boul si obligit Qui dudum properare sesc aibal.? an ille me lcnlnt sclens? quid. ` Atque si irl volt experiri , snmn abitum ul deslderem, Nam ego iii nunc experior domo, atque ipsa de me scio, quoi Rcaslor incl! liaud invita se domum recipit suam. voluptzu Sos. Ampliitruo, redire nd navem meliu‘st nos. Amph. Qua Parumper data’st, dum viri mei mîhi poteslas viduucli fnit gpqtja? Noetem imam modo; alque is revente Hbiit 3 nic hî¤<= ante Sas. Quia domi daturus nemo”sl prandium advenienünus. luoem. .»lmph Qui tibi istuc in mentem venit? Sos. Quia enim sero Sola bric mini num: videor, qula ille hinc abest, quem ego advenimus. amo prœter omnes. Amph. Qui'? Sas. Quia Aicumenam ante œdeis slare suturam Plus aegri ex ahilu viri , quam ex adventu voluplatis ocpi. intellego. Sed hoc me beat sultem , quod perduelleis vicit, et domum Ampli. Gravidam ego illanc heic reliqui, quom abeo. Sos. Landis compos reveuit : id solatio’st. Absit; rlummodo Hei perii miser! Laude parla domum recipiat se 2 leram et perleram risque Ampli. Quid tihïsl`? Sos. Ail aquam prœheudam commodum Abitum ejus nnimo [orti atque oblirmato, id modo si mer- veni domum, cedis Decnmo post mense, ut rationem te dictare lntellego. Datur mini , ut mens victor vir belli clueat; sans Ampfu Bono anima es Sos. Scin’ quam bono animo sim? si Mini esse ducam. Virtus prœrnium‘st optumum. Slllllüm CPDPPO, _ _ _ _ 'Virlus omnihus rehus anteit profecto. Nununam. edvpul, lu mîhî dnnmqnicquam creduis posthune Libertas, salus. vile, res, parentes, diem, _ pair-ia gt prognati tutnntur, servanlur; Nl 830 lill puleo, st obcepso , animam omnem intertmxem. Virtua on-mia in se habet : cumin adsunt bona, qum D8ll€S Ampli- SCCIUEM MC m6 modo, âlllml ègû lsü tei atllcgabo, • t i t _ ne tlmc. Am;; ;ëg;g;(î|’ mg uxorl cxuptatum credo adventurum do- Alt Magis FIUDC mt-Zum ohflclum iacere, si hulc com adver- sum, arbitror. Q,,œm,;:,:na:,,’.,,, mmm wma amo; prœssrrim m gesm bpngl Ampli. Amphitruo uxorcm salutnt ltetus , sperelem suam, 'Vletis hosnhus , quos nemo posse superari ralu‘st : Qunm omnium Thehis vir unam esse oplumam duudtcnt, , EOS aI.iS|JiI:î0 IIIEO HIQUB dllûlll primo (NEU! Y icimus î I A'aiurum,jcudc mots sur cc qn'Alcmenc est grosse; elle est bien Cette enim mc illi exspcclalum uutalo Vellttltum scio. rassasiéc, bien remplie; elle n lc ventre plein.