UASINAIKE, ACTE II, SCENE II. 30 lgnr maître.lCoinmcut m`y prendre? où me t0ul'ueI‘? Milles lal'geSSeS ; il porte un trésor de cette espèce de quel cote faire voile? Bien; je prends les augu- sur l’échine. res; ils som favorables ;_ les oiseaux n’annoncent Léon. (Dc méme.) Si Liban laisse échapper de ses rien que d heureux : le pivert et la corneille sont a mains cette heureuse occasion , il ne la retrouvera gauche, etdle corbeau est a droite. lls me donnent pas une autre fois, eût-il à ses ordres un char de tous le meme conseil._Allons, je vous remercie, triomphe attelé dequatre chevaux blancs. Notre maï- mes chers oiseaux; jesuivrai votre avis. biais qu’est- tre restera dans Fembarras , et l’orgueil de nos enne- ce qu il y a? Pourquoi le pivert donne-t-il des coups mis en sera augmenté; au lieu que s’il sait prendre, de bec sur le tronc de cet orme P Cela signifie quel- comme ou dit , cette occasion aux cheveux, grande que chose; ce sont desuzoups deaverge pour moi ou joie, grand bonheur dans notre camp; il rendra le jiomuiiotrelinaître-d hotel Saurea. Mzus fapercois plus signalé service à nos deux maîtres le père et Leonidequi court de toutes ses forces; il paraithors le l1ls;tous deux nous seront attachés pour la vie de lui; je crains bien qu’1l ne vienne déranger les par un si grand bienfait. augures et faire tort à mes projets. Lib. (Làc méme.) Il parle de gens attachés; ce mot · ne me pla tpas zje crains qu’il n’ait fait quelque tour SCENE U- dont nous portcrons la peine en commun. LÉONIDEL LIBAN. Leon. (De méme.) Allons;je suis mort decidé- ment, si je ne rencontre Liban. En quel lieu du leon. à. part. Où trouverai-je à présent ce monde se cache-t·il? Liban , ou notre jeune maître, pour les rendre plus Lib. (Qc méme.) Ce drôle cherche un camarade joyeux que la joie clle·n1ême? Je leur apporte un de mauvaise action et de cliâtinwnt; cela no me plaît grand triomphe, un bon butin à faire. Comme ils pas; c’est signe d`nn grand malheur, quand on sont mes compagnons cïivrognerie et de débauche, Sue et qu`on tremble tout à la fois. il estjnstc que je partage avec eux le butin qui me I Leon. (Dc méme.) Mais pourquoi mes pieds sont- tombe dans los mains. ils si lents, quand ma langue est si agile? Mieux Lib. à part. (Il reste cachépemlant wzcpartie de vaudrait la faire taire, que de la laisser dévorer le cette scéne.) Voilà un drôle qui a pillé quelque mai- jour entier en paroles. son, selon sa coutume. Tant pis pour celui qui n’a Lib. (Dc méme.) lllalheureuxqui se joue sa pa- pas bien garde sa porte. tronnel Car enfin., quand il a fait un mauvais coup, Léon. (Dc méme.) Je oonsens à être esclave toute sa langue ment si bien pour lui! ma vic, pourvu que je trouve Liban à l’instant Leon. (Dc meme.) Que je me hâte enfin, de peur même. que le secours ne m’arrive Quand le temps de faire Lib. (Dc méme.) Ce ne Sera pas moi,m0n garçon , lc butin sera passé. | qui abrégerai d’un seuljour ta servitude. Lab. (De méme.) Il parle de butin!... Qu’est-ce Léon. (De méme.) Je cédorais même volontiers que c’estP Je vais à sa rencontre, afin de savoir de deuxceuts bonnes écorchures toutes chaudes de des- quoi 1l s’ag1t. (A Lconido.) Je te souhaite une bonne sus ma peau. santé de la plus haute voix que je puis et de toute Lib. (De méme.) ll est en fonds pour faire de pa; ma force. Servu herum : cave lu idem taxis', alii quod servi solcnt, Lib. Largitur peçulium, omnem in lcrgo tbesanrum gerit. Qui ad hcri fmudatlonem callidum ingenium gerunt. Leon. Nam si hum obeasioni tempus scsc subterduxerit, Unde sumam? quein intcrvortarn? quo banc oelocem confe— Nunquam, cdâpol , quadrigis albis indipiscet postea : ram? Herum in obsi ions: inquct, inimicum auimos auxerit. lnpetrilum, inauguratumkt : quovis admitiunt avais. Sad si mecum obcasionern ohprimere hanc, quœ obvenît, stu Picns et cornix ab lœvu est; corvos porto ab dextera. det , CODSUBGEDI Z CBFÈUXII , ll€l'Cl€, BST., VOSU.'Elm (§0¤SB(]|1lS€nl€¤- Maxumpg gpjmimljgg gnudîo ggfcpliggumgg tiam. Suis heris ille una mecum pariet, gnatoque et palri : Sed quid two. oued piws ulmum wndît? ¤<>¤ t¤¤¤€r¤— am ut œtalem ambo ambobus nnbis siniainmai, rium’st: Noslro devincli beneiicio. Lib. Vîuctos nescio quos ait. cer-te, hernie, ego, quantum ex auguijîo uusvîcîî intclivso. 'Non pmœt : metno in commune, ni quam trauma transe, Aut mi hi in mundo sunt virgœ, aut auiensi Saureaz. sil. Sed quid illuo, quod exammatus cumt heic Leonida? LEO, pen; ego oppmm nm Ubmmm mvenio jam r um um Metuo , quod illic obscœvavit meœ Ialsa: fallaciœ. est genjjunh SGEN-A SECUND à Lib. Illic homo socium ad malam rem quazrit , quem adjon- ‘ ' gat sihi. LEONIDA, LIBANUS. Non place: : pro monstro excmplunrst, quando, qui suilal , , . . tr i . L'"";'.' mg °g° mmc Lmmum "q“mm’ aut fümümcm ü` Leonfdïdd quid ego heic properans conoesso pedibua ,1ingua Him. · Uti ego illos lubenliores iaciam, quam Lnbenlhfsl? Quiàaëëàognc juhm mmm, quœ Mmmm jacent diam? M”‘“m“m Pmdam °l “"'·"°Pl‘"m '"S “‘"”"° Rqvemu mm Lib. Edepol hominem infelicem, qui patmnam oomprimat! gïîgzüsïâlmqgïlgtïagîlîîttê îïtztîëïlîlîlîfîlg mI__ Nam si quid scelesle fecit, lingua pro illo pejcrat. · . * ' . . ' . . s i ' m - tiam. Lib. lllic homo œdeis conpilavit, more si facil suo. I·°°';àdpl°P°'ab°' ne ne revu pmdœ mms de pa Vœ illi qui tam indiliuenter observavit jannam. _ ‘ _ V Leon. xlilatem vclim sâvire, Libanum ut convenizun modo. Mb- Qlliû lllœc Pïœdü Gi? Ll)0 ¥¤l\0l'5|11¤, üîqué •?l0Cl.&b0 Lib. Mea quidcm, hercle , opera llbcr nunquam lies 0oiuS· q¤lC<|¤1<l QSL '_ ' Laon, Eliam de (ergo duccntns plagas ptéegnanlciâ (labo. Jubto te Sülvüre 1*006 SUUIDIUJ quûild hres valent.
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