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Page:TheatreLatin1.djvu/77

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so PLAUTE. (aile, votre corneille, votre moineau, votre mignon; T lcrcz un bœuf pour moi comme pour un dieu; car tiaites de moi un serpent; que j’aie Jeux langues enfin je suis votre dieu sauveur, votre vic. dans labouche; jetez-moi les bras au cou; embras· Léon. Mon maître, laissez la ce drôle , et adres- sez-moa, et serrez-moi bien fort. sez-vous plutôt à moi; ce qu’il vous demande pour Arg. Comment! bourreau? Quelle fembrasse? lui , c’est à moi que vous le devez: j’ai droit àvos Lib. Pourquoi donc pas, s‘il vous plaît? Pour prières et à votre encens. vous apprendre à m’avoir dit cette vilaine parole, Arg. Sous quel nom faut-il que je t`invoque? vous allez commencer par me porter, si vous vou- Léon. Je suis pour vous la déesse Fortune, et la lez emporter l’argent. Fortune complaisante. Arg. Moi? que je te porte? Arg. En cela, tu vaux déjà un peu mieux que lui. , Lib. Vous n’empo1·tercz l'a1·gent qu’a cette con- Lib. Comment? Et qu`y a-t-il de meilleur que la dition. vie? Arg. C’est fait de moi. Cela sera beau de voir un Arg. Laisse·moi louer la fortune, sans faire ou- maitre porter un esclave! Allons , monte , si tu trage a la vie? Poses. Phil. Assurément, l’une et l’autre sont bonnes, Lib.Voilà comme on vient à bout des orgueilleux, Arg. Je le saurai mieux quand j’en aurai obtenu voilà comme on les domptel Courbez·vous comme quelque chose de bon. il faut; vous savez comme vous faisiez étant petit Léon. Souhaitez seulement; la fortune vous garçon! Vous m’entendez! Bien! comme cela! mar- écoute. chez un peu. A merveille! il n`y apas de cheval plus Arg. Et quand j’aurai souhaité? docile que vous. Léon. Votre souhait s’accomplira. Arg., offrant ses épaules. Allons; monte donc; Arg. Je souhaite de jouir seul de l’amour de Phi- dépêche-toi! lénie pendant une année. Lib. M’y voilà. Eh! qu’est·ce que c’est? Comme Léon. Accordé. vous allez mal! Ah! mon ami,je retranchcrai de ton Arg. Est-il bien vrai? avoine , si tu ne vas pas un autre train. Léon. Cela vous est assuré, vous dis-je. Arg. C’est bon, Liban;en voilà bien assez. Lib. Mettez-moi à Pépreuve; demandez ce que Lib. Pointdu tout. Je te tiendrai toutoiajournce; vous désirez le plus ardemment. Vous Paurez. je tc ferai aller en montant à coups d’éperons, et Arg. Que puis·je désirer plus ardemment que ensuiteje te donnerai a quelque meunier, qui t’ap· ce dont j’ai le plus de besoin? les bonnes vingt mi- prendra à coups de fouet à aller au galop. Allons; nes d`argent que je dois donner à sa mère. arrêtez-vous; que je descende à cet endroit com- Lib.iVous les aurez; bon courage ztous vos sou- mode zje vous fais plus de grâce que vous ne mé- haits vous rénssiront. ritez. Arg. Je n’0se y compter: la fortune et la vie se Arg. Que faites-vous enfin tous deux? Vous vous jouent trop Souvent des pauvres humains. étes assez joués de Philénie et de moi; nous donnez- Léon'. J’ai été la tête de Pcntreprise qui nous a vous euün Parçgent? procure cette somme. Lib. Acondition que vous nfélèvcrez une statue, ` Lib. Et moi j'en ai été le pied. que vous me dresserez un autel ;et que vous immo · Arg. Oh! ga; mais vos discours n’ont ni pied ni Fac proserpentem bestiam me, duplieem ut habeam linguam , Atque ut Deo mihi heic ixnmolas hovem : nam ego tibi Salus alircumdatoqne me braehiis, meum collum circumplecte. sum. Am Tm eonptectatur, carnufcx? Lib· Quinn vero îudiguus Leon. Etiam tu , here, istuuc amores abs te, atque ipso ma videor? adgredlre? Ne istuc nequioquam divteris tam indignum dlctum In me, Atque illa, sihi quze hîcjusserat, mihi statuts, subplicasqueï Vehcs , pol, liodie mc, siquidem hoc argentum ferre spercs. Arg. Quem te autem Deum nomlnem? Leon. Fortunum , at· Arg. Ten’ ego veham? Lib. '1`un’ hoc feras argentum hinc ali- que Ohsequentem. (gr a me? ÃP‘9· Jam iëloo CS mEli01'· Lila An quid est olim homini salut; Arg. Perii herclel si vcrum quidcm’st decorum, heru mve- malins? here scrvom, ÃP'9- Live!. Iltudem Fütitluum, tamen , ut ne Salutrm culpgm_ Insoendc. Lib. Sic istî soient super-bi subdomari. Phi:. Ecastor amba: sont bons:. Arg.Sciam, util bonl quid de- Adsta igilur, ut oonsnetus os puer olim : scln‘ ut dicam ? derint. Hem sic : abi : laudo : nec te equo rnagis est equos ullus sa- Leon. Opta id, quod, ut contingat, tibi vis. Arg. Quid, si pions. oplaro? Leon. Eveniet. Arg. Inscendc actntum. Lib.Eg0 fccero : hem ! quid istuc est? Arg. Optn mmum hunc perpetunm mihi hujus operas ut tn incetlisl Leon. Inpetrash. l Demam hercle jam de ordeo, lolutim nl hadizas! Arg. Am" vero'? Leon. Cerle, inquam. Lib. Ad mc adi vicis- Arg. Amabo, Liliane, jam sut est._Lib. Nunquum , hercle, sim, nique expr-rire. • hodie exorubis. Exopta ld, quod vis maxume tibl evenîre, liet. Nam jam calcari quariruperlem agilaho advorsum clivom, Arg. Quid ego aliud exoptem amplius, nisi illud quojus ino- Postimlen ad pistorcs daim , ut ilsl cruciere currcns. p1a’»t 7 Adsta, ut descendant nunc jam in proclivî , quamquam ne- Yigintî argentî commodas minus, hujus quas dem matrl. quant es. Lib. Dabunlnr; anime sis bono face: oxoptata obtingent. Ar). Quid nunc? quoniam ambu, ut est Iuhitum, nos amho Arg. Ut consuevcre, homines Salus frustralur et Fortuna. dclusistis , Leon. Ego caput huic argento fui liodic reperiundo. mtisne nrgentum? Lib. Siquldem mihi statuam et uram sta- Lib. Ego pas lui. Arg. Quin nce caput, nec pes sermonun tuis , adparel. I