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Page:TheatreLatin1.djvu/86

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EXAMEN DES CAPTIFS. 59 il ne sort point des faits de la pièce; il arrive par mer, ce Plante fait lui-meme Yéiuge de la piece ou le fait faire qui ne vaut pas mieux que de tomber des nues. par le chœur, Grez, dans une espèce dépilogne. On y dit On ne comprend pas comment Philocrate, parti de Ca- que cette pièce n’ell:uouche en rien ln pudeur; qu’il n'y a lydou en Étolie, En la lin du 2* acte, est dejà revenu d’Elide point d’amours , point de libertinage , et qu’il est rare de au commencement du 4* ll laut bien que l'unité de temps, trouver des comédies dont la représentation puisse ren- ia regle des 24 heures, ne soit pas observée dans la pièce. dre les honnetes gens encore meilleurs. Cet épilogue fait . Le commentateur de l'édil,ion du Dauphin a tàché d’ex· la critique des autres comédies; mais les louanges qu‘il pliquer la difliculté dans Yargnment en prose qui précède renferme ne sont guères méritées. La pièce des Capll fs la pièce. n’est pas immomle , a la vérité; mais on ne voit pas qu’cIle Le puer, ou esclave d’Hdgi0n, qui ne parait qn’nn mo- I oll're de grands exemples de vertu, ou qn’elle ait beaucoup mlent ala un du 4** acte, est un personnage tout afaitinu· ‘ de quoi inspirer le gout des bonnes actions. On peut ce- lile. J pendant remarquer que Tyndare fait une espèce de sacri- Skllügmtlë D9 têlîlêüî aussi au 6° MW Clim Pit"? Ql‘"· Q lice en consentent à passer pour Philocrale et à rester en CMT 6î t`9C€V0î1` le Püûmon dv come Q""' nœmmlsi il Étolie; mais il est alors l`esc1ave de Philocrate, et l‘on F il Vînllt WS, En Volant et en imam "C"dl`€ comme °S' peut regarder ce sacriüce comme un devoir. D’aiI|enrs, il Clare, BU É"d€» Ème fic S"' “"*îl"°· _ _ _ sait que Philocrate reviendra bientot le délivrer. Ainsi Le spectateur ne doit pas avoir grand plaisir A le voir, pmm [pes, pas mm grand ’ ni bien admmbm et le poete pouvait se dispenser de ramener. -—•a¤ca-·- • (