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LES CAPTIFS, ACTE II, SCÈNE II. 67

Philocrate, votre esclave m’a parlé comme un père, et de la noblesse de ma naissance; mais, je honnête garçon; il a bien fait. Je sais qui vous vous en conjure, que la considération de mes ri- êtes, quelle est votre famille; il m’a tout avoué; chesses ne vous rende pas trop avide, de crainte que ayez la même bonne foi; vous vous en trouverez mon père n’aime mieux quoique je sois son fils bien. ` unique , me laisser esclave chez vous vêtu et nourri

Tyn. (cru Philocmtc.) Hégion, mon esclave a à vos dépens, que de me voir dans notre patrie, fait son devoir, en vous avouant la vérité. .l’avais honteusement réduit si la mendicité. pourtant dessein de vous cacher avec grand soin ma Ilég. Grâce à la bonté des Dieux et à la sagesse naissance, mon rang et mes richesses; mais à pré- de mes pères , je suis assez riche. Je ne suis pas sent que j`ai perdu et ma patrie et la liberté, je ne de ceuxquiconsidèrcnt comme bonnetoute occasion vois pas de raison pour que ce pauvre garçon m`o— de gain. J’ai vu certaines gens devenir riches par même plutôt qu’à vous; le hîlëëlffl d?li1 gU€FI’€ H fait des profits énormes : mais il vaut mieux quelque- dg ]uimor1 égal; il rl’21lll*i1iî2 [HIS osé SOUfil€I’ müï; fois perdre que gagner. Je prends l`0r en haine, il peut tout maintenant. Que voulez-vous, Hégioni quandje songe à tous les crimes qu’il a produits. La main de la fortune nous plie, nous brise à son Maintenant écoutez-moi , et sachez mes intentions. gré. J`étais libre, et me voilà esclave; du premier Mon fils prisonnier chez vous est esclave en Élide. rang je suis tombé dans 1’état le plus bas. J’étais Hendcz—|e moi et je ne demande rien pour votre accoutumé à cominander; ct j’obéis. Mais j’étais rançon. Je vous rends la liberté, ainsi qu’à votre bon maître; et si celui que j’ai rencontré mc res- esclave; vous ne serez libres qu’à ce prix. semble, je n’ai point à craindre d’obéir à des ordres Tgn. Ce que vous me demandez est fort juste , injustes et violents. Voilà ce que j’avais à vous dire, et vous êtes un excellent homme. Mais votre lils est- Hégiou , si toutefois vous trouvez bon qu’un esclave il employé aux travaux publics ou bien au service vous parle de la sorte. d’un particulier.

Hég. Poursuis hardiment; tu le peux. Jiég. Il est esclave du médecin Ménarque.

Tïrjn. J’ai été libre comme l’était votre fils. La P/zi. (Test justement le client du père de mon main des ennemis m`a ravi Comme à lui la liberte Il maître. Cela coulera cominebeau d’un toit. est esclave dans notre pays comme je le suis dans llég. Faites donc en sorte qu’il soit libre. lg vôtre, Souvenez-vous qu’il y a un Dieu témoin ïfqn. Je vous le promets. A votre tour Hégion de nos paroles et de nos actions; et qu’il fera en accordez-moi une grâce. sorte que votre fils reçoive les mêmes traitements Hég. Tout ce que vous voudrez, pourvu que cela que j’aurai reçus de vous. Selon que vous en agirez soit possible. bien ou mal avec moi, attendezwous _à la pareille. Tgn. Ecoutez,v0us le saurcz.J e ne vous demande Comme vous regrettez votre fils, mon pere a pre- pas de melaisser partir , avant que votre fils ne vous sent me regrette. soit rendu; mais de me remettre cet esclave (ll Hég. Je n’ai garnie de i’oublier; mais vous, vous montre Plzilocrate) dont vous fixerez le prix; je convenez donc de tout ce que m’a dit votre esclave. Fenverrai ai mon père pour y travailler au rachat Tyn. Je conviens des grandes richesses de mon de votre fils. Pliilocrates, hic fecit, borninem frugi ut facere oportuit. Meque summo genere gnatum : sed te obleslor, Hegio, Nam ego cx hoc, quo genere gnatus sis, sein; hic fassu’st Ne tuum animum avariorem faxint divitiae meœ; mlhi : 292 Nc patri, tamctsi unicus sum, deeere videatur magie, rim; ui sacem si eonütcri vis, tua rc îcceris 2 M6 saturum servire apudtte sumtn et vesoul mn _ Quœ mmm mm saire me ex hoc. Tynd. Fecit oplicium hic Petmîïéxm lllei, ubi minume bonestnm et , nimurmnîîg Quoîilniihi est confessus vcrum; quamquam volui sedulo HW- Eze Vîfllfîc Drum et majorum noslrum dires Sup-, Sam-,_ Maam nobilitatem obeullure ., et genus, et divmas meas, Non 6;,*0 0mm110 l\1Cr\1m 0mDC 6SSe utile homini existunio. Hggio à mmc, quando patriam ct 1;hE,·m,,m Perdidp Écio ego, multos iam lucrum luculentos hommes reddidit. Non egg iglrmo mg potins, QULIHI [E I|1Bi·\1El`€ ,_K!q\10m OEHSCO. St Cham, Ubi PTOICCÈO (îûmllüm p!’iBS|,€i. face]9, qqam lu- Vis hostilis cum istoc fecit meas opes aequabileis. 299 _ crum. _ Maman, qnom dicto hand audebal. facto mme lœdat lice!. Qfll vso euwui; multe multis szrpe suasit-parperam, .325 sed vîdenq fortune human;} fmgii arialquc, ui lubel`. : NIDC _h0c üûlmüm i·\(.i\’01ili·D, Ut ea, qua: sentrol pump; Mc, qui Iiber 1`ueram, servom fecit, etsumnio mfumum. _ ‘ seras. I • I. I h (mi iupym-5 ingugram, nunc altcrtus Jnperlo Obàeqtlot’. PIIIIUS iTl€l]S tlielo apud vos sortit captus Mido, · ri; qumem si pminoe, ut ipse fui inperator familue, _ _ hum si reddis miln, preeterea nnnm nomum ng drug, Hmmm dorninum , non vereu ne injuste aut graviter mitn Et te et hunc amitmm lune,` ana pneu) mm [,0,, potcq mpeœt l . l w Y. vometaîqo Tynîigpàugulmgëque œquissumum oras, optumusque Eî*;î°;.‘;‘§,l§àF.3§Lî`àî? a»îjîîâT‘·¥âlî.’£§îî tm, q.....; qu îïvrivîtam «âeq;·aaîî,;itp,§,Émqiaadîm h gmane mus. A . U Ms m uu mmm vqîusrëî âpêlëre ien en i. ri . , r qui U. $:3 mtlëqggaëslèziiiiïëîi gostriune nine apuu te son Tamphlqq quidem tibi in proclivi , qnam imber est, quand.; En ggècm Deus, qui, quœ ms gçyùnng ’ qudpqug et vider, Hey. Fac is homo ut redimatur. Tynd. Faciam : sed lc M is, un tu me hgiq mnneris, proinde illuin illeic euravcrit. 0r0,_ Heg10· _d f I _ - ,,8,,,, mmm; bene pwrumt, male merenn par ent. Ste Hey. Quulvns, duln ab re ne qui ores, ae am. 1’ym, A? Quam tu iilîum tunm, tam pate: me mens desiderat. , sculla dun; Foies. _" h d. li t I 3..:: Hrg. Memini ego istrgc; sed faterinf eadem, qua: hic fnssu st Ego me umiih, omcum 1 e ne re ieri. ,·nm~, pos U D, · mm., n varum, te quœso, œstumatum huue mlm des, quem mit- T yad. Ego palri mee esse fateor summas dîvilias domi, mm ad patrem. 5.