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Page:Theatre de Tristan Bernard 1.djvu/48

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my breakfast served in the dining room, but on a separate table.

Julien gagne doucement d’abord, puis rapidement, le fond et s’en va par la droite en traversant la scène en oblique. Éternuement irrité de Hogson.
EUGÈNE, étonné.

Eh bien, il n’y a pas que moi que les Anglais font sauver.

HOGSON, à Eugène.

What is the matter with him ?

EUGÈNE.

Non, mon vieux, ce n’est plus moi, c’est lui !… (D’une voix aimable.) Au revoir, monsieur ! au revoir, monsieur !

HOGSON, furieux.

What do you mean, you rascal, stupid scoundrel, you brute, damned frog eating beggar !

Il secoue vigoureusement Eugène et sort par la gauche.
EUGÈNE, seul, accablé.

Non ! je ne serai jamais en bons termes avec cet individu-là !… J’aime autant en prendre mon parti une bonne fois. (On entend du bruit à gauche.) Qu’est-ce que c’est encore que ce potin-là ? On s’assassine ! On se bat ! Ce sont des gens qui parlent français ! Ça va bien ! Ça ne me regarde pas…

L’INSPECTEUR, entre, suivi d’un agent qui tient Julien par le bras. — À Eugène.

Je tiens mon voleur ! Je le tiens ! Justement comme je passais devant la porte, je l’ai vu qui marchait précipitamment et je l’ai reconnu par la photographie… Ah ! Ah ! Faites-moi chercher cet Anglais ! Nous allons lui montrer ce que c’est que la police française. Aussitôt connu, aussitôt pincé ! (À l’interprète.) Allez me chercher cet Anglais ! Et revenez avec lui, car nous aurons besoin de vos services.