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JULIEN.

Je m’appelle aussi Cicandel.

L’INSPECTEUR.

Et puis Doublevé Ka Emme Ix ! Oh ! c’est louche, ça ! c’est de plus en plus louche !

JULIEN.

Laissez-moi répondre, (Il vient à l’appareil, toujours maintenu par l’agent.) Allô ! allô ! c’est de mon patron de Londres !… yes ! yes !… Il paraît qu’il a déjà téléphoné tout à l’heure et qu’on lui a donné la communication avec une maison de fous ! All right ! Oh ! Thank you ! Thank you ! (À Betty.) C’est mon patron qui me téléphone qu’il consent à m’intéresser dans la maison.

BETTY, sautant de joie.

Oh ! papa ! papa ! He will interest Julian in the bank !

HOGSON.

He will, he really ?…

BETTY.

Yes ! Oh ! I am happy ! I am happy !

JULIEN.

Que votre père écoute lui-même ! (À Hogson.) Listen yourself !

HOGSON, s’approchant du téléphone, à l’Inspecteur.

Ah ! It is a good thing ! (S’asseyant.) Allo ! allo ! Speak louder ; I can’t hear you… allo ! all right !… If you interest Julian, I have nothing more to say… That’s good… thank you… Good bye. (Se levant, à Julien.) My friend, I give you my daughter.

Betty l’embrasse et va dans les bras de Julien.
EUGÈNE, arrivant par la gauche, premier plan.

Qu’est-ce qui se passe ?