Page:Theodore Pavie - Histoire des trois royaumes vol 2, Duprat, 1851.djvu/168

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il s’établit lui-même avec Tchang-Fey (qu’il tenait près de lui pour le surveiller) ; Yun-Tchang garda celle de Hia-Py ; HiuenTé lui confia ses deux femmes, Kan [1] et My. Dans Su-Tchéou restèrent les conseillers et généraux My-Tcho, My-Fang, SunKien et Kien-Yong.

Arrivés près du premier ministre, les deux chefs vaincus (Wang-Tchong et Liéou-Tay) protestèrent de l’innocence de Hiuen-Té : « Des hommes comme vous qui déshonorent leur pays, sont-ils bons à quelque chose ? » s’écria Tsao transporté de fureur ; et il ordonna à ses gardes de faire tomber la tête des deux officiers [2].

  1. Kan-Fou-Jin était de Siao-Pey. L’autre femme, My-Fou-Jin, était sœur cadette de My-Tcho. (Voir vol. Ier, page 179.)
  2. L’édition in-18, voulant les excuser de leur défaite, cite ces deux vers :

    « Le chien et le sanglier pourraient-ils lutter contre le tigre !
    » Le petit poisson et la crevette essaieraient vainement d’attaquer le dragon ! »