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III
e ne sais quel philtre les regards de
Pastora Florès m’avaient versé, mais il
me coulait comme du feu dans les
veines, et sans cesse son image dansait devant
mes yeux. J’étais possédé, halluciné. Je revoyais
toujours ses bas roses et son petit pied battant
l’air sous l’envolement de sa jupe ; toujours ses
prunelles luisantes, son rouge sourire et la souple
cambrure de sa taille ronde, que n’emprisonnait
aucun corset. J’avais beau appeler à mon aide
tous les remèdes pieux, recommandés en pareil
cas par les docteurs de l’église et par mon
directeur, rien ne pouvait chasser le fantôme voluptueux
qui me hantait. Le nom de la Pamplina
se mêlait aux mots latins de mes prières, le fil de