Page:Theuriet - Philomène, 1897.djvu/44

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— Aime-la ou ne l’aime pas, ça m’est égal, grogna Toinoz… Tu connais mes idées : je veux un gendre qui m’aide à exploiter mon minerai… Pour ça il faut de l’argent et de l’industrie. Or, toi, mon garçon, tu ne sais rien que conduire ton cheval et pêcher dans le lac… Ça ne suffit pas, et tu n’es point mon homme.

— Père Toinoz, vous avez tort ; je ne suis pas plus maladroit qu’un autre et, quant à de l’argent, j’ai mon oncle le curé de Rovagny, qui est à l’aise et qui me laissera son héritage.

— Pff ! siffla dédaigneusement le ciseleur, ton oncle de