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et la mort d’Albert de la Ferronays) une fin, une décision, une subordination à la discipline. Mais la prairie et la chapelle n’en continuent pas moins à mener en M. Barrès leur dialogue indéfini. Et la chapelle, sur son pic, comme celle du Puy-en-Velay, est bien haute, et, sous le rayon intelligent qui la dore, d’apparence inaccessible : « Mon rêve, écrivait M. Barrès dans le Jardin, fut toujours de convaincre celle que j’aimerais qu’elle entre à la Réparation ou au Carmel pour appliquer pleinement les doctrines que je chéris et réparer toutes les atteintes que je leur porte[1]. » C’est du même fonds que M. Barrès a vu de sa Prairie mosellane, celle de Kundry, de Velu II, de Sturel, de Baillard, dans Bérénice repentante ou Rome définitrice ses déléguées à la Chapelle.

  1. Le Jardin de Bérénice, p. 42.