Page:Thorel de Campigneulles - Cleon, rhéteur cyrénéen, 1750.djvu/11

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La Langue Italienne reſſemble à une coquette fardée, qui veut plaire à force de pompons, & de petites mignardiſes ; la nôtre eſt une beauté ſage & modeſte, qui plaît ſans le vouloir, & dont les graces naturelles font le principal ornement. Quelle témérité ſeroit-ce de leur prêter le même langage ! auſſi ne l’ai-je pas fait ; mais il falloit en avertir.

Je n’ai point lû le opere burleſche di M. Franceſco Berni, di M. Gio della Caſa, del Varchi, del Mauro, di M. Bino, del Molſa, del Bolce & del Firenzuola ; imprimées à Florence en 1548, le Boccalini m’aprend ſeulement que ſous l’allégorie du four, des figues, & de la fêve, Jean de la Caſe, le Molſa, & le Mauro, dans leurs Capitoli, ont décrit en vers le commerce ſecret dont Cleon fait l’hiſ-