Page:Thorel de Campigneulles - Cleon, rhéteur cyrénéen, 1750.djvu/13

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laiſſer à deviner au Lecteur ? ce ſeroit trop ſe défier de ſa pénétration que de vouloir tout éclaircir.

Je n’ai pas jugé à propos de traduire le titre des trois parties de l’hiſtoire de Cléon, ni les noms propres qui s’y rencontrent, ſoit parce que leurs ſignifications n’ont qu’un raport trés-éloigné au ſujet, ſoit parce que la tranſpoſition & le derangement des lettres dans pluſieurs, m’ont ſemblés renfermer quelque fineſſe que j’abandonne aux Anagrammatiſtes, comme aux amateurs de ces pénibles misères.

Il y a deux cens ans que ces ſortes d’allégories étoient fort à la mode. Malgré le mauvais état du manuſcrit, & les lacunes qui s’y trouvent, je ne crois pas cet ouvrage auſſi âgé. Si l’Auteur les y a laiſſées pour lui donner un air d’antiquité, je n’ai