Page:Thorel de Campigneulles - Cleon, rhéteur cyrénéen, 1750.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pas tout-à-fait ſecondé ſon deſſein, car j’ai pris la liberté de les remplir toutes, à l’exception d’une ſeule. Cette ſupercherie eſt ſi uſée !

Reſte à prévenir les reproches qu’on pourroit me faire d’en avoir donné la Traduction. Indépendamment du goût du ſiécle, de la licence qui y régne, & de l’exemple des plus grands hommes qui ont écrit ſur de pareilles matières avec moins de ménagement ; ſi l’on remarque comme on le doit, qu’il contient moins une apologie qu’une ſatyre du vice, ſouvent malheureux & toujours mépriſé, je n’aurai rien à craindre.