Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/135

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fruits sont petits : nous avons vu des buissons élevés de près de cinq pieds ;

4°. Qu’on ne supprime qu’une partie du vieux bois, et que souvent on trouve des branches âgées de cinq ou six ans et plus, qui sont absolument infertiles.

5°. Nous avons remarqué encore que les binages, si avantageux à cette culture, sont généralement négligés ;

6°. Et enfin, nous avons été amenés à penser que si les cultivateurs conduisaient le Groseillier suivant les principes que nous avons exposés, les grappes seraient plus longues et plus nombreuses, les fruits plus gros, et les profits plus grands.

Toutes ces considérations nous ont engagé à faire une culture expérimentale du Groseillier, et à joindre la pratique à toutes les théories.

Pour y parvenir, à l’automne de 1808 nous avons fait piquer au plantoir une grande quantité de boutures de Groseillier commun.

Dans l’hiver de la même année, nous avons fait labourer profondément, et engraisser avec du fumier de cheval, d’âne et de lapin, un arpent de terre de grande mesure, c’est-à-dire cent perches, celles-ci de vingt pieds. Les pierres ont été soigneusement enlevées. Cet arpent de terre était situé à l’exposition du levant, éloigné de