Aller au contenu

Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

secs et pierreux, de les moins tailler que les autres, etc.

Telle est, en effet, la manière de conduire en grand le Groseillier épineux dans les terroirs de Belleville, des Prés-Saint-Gervais, de Bagnolet, et dans beaucoup d’autres lieux qui environnent les grandes villes.

Toutefois, à ne considérer cet arbrisseau que comme un objet de produit, et eu égard à la destination que le peuple, en France, donne à son fruit, cette culture en elle même doit paraître suffisante ; et même, puisqu’il s’agit uniquement d’obtenir beaucoup de fruits, les cultivateurs, en ne le taillant pas, mais en se contentant d’ôter les bois morts, auraient encore des récoltes plus abondantes.

On doit sentir que la partie sucrée n’existant qu’en très petite quantité par le défaut de l’influence des rayons solaires, il n’existe que le ligneux des grains, plus nuisible qu’utile à la santé, et de l’eau acidulée.[1]

Mais si nous voulons obtenir ces belles variétés qui, en Angleterre et en Écosse, ornent la table des grands, qu’on présente aux dames, à Lon-

  1. Nous croyons cependant que dans cet état la groseille à maquereau pourrait, au moyen de l’addition d’une dose quelconque de partie sucrée, donner une boisson très salutaire analogue au poiré. En effet, suivant M. le profes-