Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/152

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tempéramens bilieux, et sont astringens. Ils calment l’ardenr de la fièvre, répriment la bile, rafraîchissent le sang, arrêtent les progrès de la gangrène, apaisent la soif la plus violente, arrêtent les dysenteries et les progrès du scorbut.

Serapion assure que le suc, exprimé et cuit, du Groseillier, rafraîchit et fortifie les intestins. Il est bon pour guérir les maladies du cœur : il apaise la soif, excite l’appétit ; il s’emploie dans les indispositions légères, les affections hémorrhoïdales et l’ivresse.

Selon Mesué, il calme les vomissemens, fortifie le cœur et modère ses battemens ; il apaise le vomissement bilieux, ou en diminue l’intensité.

Les Arabes faisaient, de ces fruits, un rob de ribes, qu’ils envoyaient autrefois en grande quantité à Constantinople.


Extrait de l’Historia Plantarum, de J. Bauhin.

Succus aiit syrupus hujus plantæ, in ardentibus acutisque morbis æstiun temperet, putredinem arcet et sitim tollit ; commentandus ideo, et in usum sæpius revocandus. (Scopoli, Flora Carniolica, p. 588.)

Ces fruits ont une saveur acide, vineuse et agréable ; ils sont très rafraîchissans, tempèrent