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l’été. La nature a pourvu à modérer le mouvement accéléré de nos humeurs pendant les ardeurs du soleil presque perpendiculaire, en nous donnant, dans cette saison, les fruits les plus convenables pour les calmer. (Dum. de Cour., 5, p. 307.)

Le bois (du Groseillier noir), ainsi que les lames intérieures de l’écorce, ont été, dit-on, employés avec succès contre l’hydropisie.

Le suc des groseilles rouges est très rafraîchissant ; on le donne dans les maladies inflammatoires, et on le boit, mélangé avec de l’eau, pour étancher la soif. La groseille blanche est un peu moins acide, et on l’emploie aux mêmes usages.

On mange les fruits du Groseillier épineux, avant la maturité, avec le poisson et les viandes : on en fait de très bonnes tourtes, et un vin assez généreux, etc. (Desf., Hist. des Ar., vol. 2, p. 69.)

On mange les groseilles fraîches, soit seules, soit unies au sucre ; on en fait des gelées, des confitures, des vins. Leur suc, mêlé avec de l’eau et du sucre, forme une boisson très agréable, et qui est utile en santé comme en maladie… Rien n’est meilleur pour les enfans et les convalescens.

Le cassis est recherché par un grand nombre