Aller au contenu

Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/166

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

framboises, aussi écrasées, on rassemble le tout dans un vase de verre, que l’on expose pendant quelque temps aux rayons du soleil, ou à l’ardeur d’un feu très clair, pour mêler ensuite à dose convenable. Ordinairement l’on prend un demi-setier de suc de groseilles, par pinte d’eau, dans laquelle on a fait fondre auparavant quatre ou six onces de sucre. Après avoir agité le tout en versant le liquide d’un vase dans un autre, pour que le mélange soit aussi exact que possible, on fait rafraîchir pour passer et tirer à clair, soit avec la chausse, soit avec un tamis, en exprimant encore le marc avec la presse, pour conserver et s’en servir au besoin. (Manuel du Limonadier, p. 9, déjà cité.)

Autre Recette.

Épluchez des groseilles, et, sur trois livres de ce fruit, ajoutez une livre de framboises bien fraîches et non trop mûres ; exprimez le jus et passez-le promptement et légèrement à travers une étoffe : versez ce jus dans des demi-bouteilles de verre ou de grès : bouchez-les et ficelez-les ; puis, avec du foin, assujettissez-les debout dans un chaudron rempli d’eau jusqu’à la hauteur du goulot des bouteilles, et faites prendre à l’eau deux ou trois bouillons. On laisse ensuite refroidir ces bouteilles ; on les porte à la cave, et