Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/180

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

on y verse de l’eau chaude, et on tient la futaille bien bouchée jusqu’à ce que l’eau soit imprégnée du suc de la groseille ; on y mêle du sucre et on enferme la liqueur dans de grands vases de verre que l’on bouche avec soin : elle est bonne à boire au bout de quelques mois.

(Desfontaines, Arbres et Arbrisseaux, 2, p. 90.)


Vin de Champagne imité.

En Écosse et en Angleterre on imite le vin de Champagne avec les groseilles à maquereau encore vertes ; on les fait fermenter avec l’addition d’un dixième de sucre brute, et après quelques mois on obtient une liqueur blanche et mousseuse, qui, par la chaleur, ressemble assez au vin d’Épernay ; mais il est bien loin d’en avoir le goût et la saveur.

FIN.