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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/33

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DU GENRE GROSEILLIER.

derme une couche de tissu cellulaire, qui dérobe aux jeux les couches de fibres corticales.

2°. Les épines, ou défenses du Groseillier épineux, Fig. 1, MN, naissent du corps ligneux de l’arbrisseau et semblent être des rameaux avortés. Elles sont dures, très pointues, droites, horizontales, ou légèrement inclinées vers la terre. L’épiderme qui enveloppe toutes les parties ligneuses de l’arbrisseau les recouvre aussi. Leur couleur est d’un jaune pâle, ou blanchâtre. Elles sont parfois solitaires, plus souvent réunies par deux ou trois, rarement davantage. Ces épines, souvent longues de huit à dix lignes, donnent un aspect féroce à cette plante, qui semble être destinée à n’être vue que de loin.

3°. Les feuilles, dans le Groseillier, Fig. 1, HIK, sont alternes, incisées, comme ridées, presque toujours échancrées en cœur à la base, à trois ou cinq lobes dentés et divergens. Elles sont en général d’un vert foncé en dessus et plus pâles en dessous. Selon les espèces ou les variétés, ce vert offre plusieurs modifications : il est clair ou obscur, glauque ou couleur de poireau, ou blanchâtre ou grisâtre à leur surface, qui est vernissée ou velue ; quelquefois les feuilles sont panachées de taches jaunâtres irrégulières, mais c’est un accident qui naît et disparaît souvent dans la même année.