Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/42

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

saillantes en dessous, un peu ridées, palmées à trois ou cinq lobes, sont supportées par un pétiole long souvent de plus de deux pouces, creusé à l’intérieur, et muni à la base de quelques petits poils très fins.

Les fleurs sont disposées sur des grappes latérales, solitaires ou nombreuses. Elles sont d’un vert sale ou un peu jaunâtre, très évasées, planes et alternes. Elles sont portées sur de petits pédicelles courts, munis de bractées, lesquels sont eux-mêmes attachés à un pédoncule commun, long souvent de deux à quatre pouces. Les pétales sont extrêmement petits, quelquefois entiers, plus souvent échancrés à leur sommet. Les baies sont petites, lisses, hémisphériques, d’un beau rouge, et d’une saveur excellente, quoiqu’un peu acide, quand les fruits sont mûrs.

OBSERVATIONS.

Ce Groseillier se trouve sauvage dans les vallées des montagnes de la Suisse méridionale, sur les Basses-Alpes, et dans d’autres parties de l’Europe. On le rencontre communément aux environs de Paris, dans les bois à Saint-Cloud, Meudon, Montmorency, aux environs du Château de la chasse, etc. C’est là qu’on trouve le type de l’espèce. Il y est plus petit dans toutes ses parties, et les baies sont très acides.

Les feuilles se montrent dès la fin de février, et les fleurs se développent presque en même temps,