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des curieux. Jacquin en a donné une bonne figure dans ses Ie. 1, Tab. 49.

Le fruit n’est pas bon ; sa saveur est acerbe.

On l’appelle indifféremment le Groseillier de roche ou des rochers. « On cultive beaucoup ce Groseillier dans le département du Pas-de-Calais, où on le nomme le Groseillier-Corinthe, à cause de ses petits fruits, de leur goût vineux et de l’emploi qu’on en fait dans les puddings, où ils remplacent, quoique imparfaitement, le raisin de Corinthe. » Dum. de Cour. vol. V, p. 305.


3. GROSEILLIER À TIGES TOMBANTES.
RIBES PROCUMBENS.

R. inerme, racemis crectis, floribus planiusculis, foliis obtusè lobatis, caule procumbente. Willd. Spec. 1154, n°3. Persoon, Syn. 251 n° 6.

R. polycarpos grossulariæ fructu. Ruth. Germ. 197.

Les tiges de cet arbrisseau sont étalées sur la terre. Leurs rameaux divergens sont pendans et disposés sans ordre. Les grappes sont munies de fleurs nombreuses un peu aplaties. Les feuilles sont à cinq lobes presque obtus ; elles sont portées sur un pétiole allongé, et nous ont paru avoir quelque rapport avec celles de notre ribes rubrum. Les baies manquaient sur l’exemplaire sec de ce Groseillier qui nous a été communiqué. Ce Groseillier se trouve dans les lieux ombragés et couverts de mousse, dans les provinces septentrionales de la Russie. (Davurle.)