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glandes qui exsudent également une résine d’une odeur analogue à celle de la mélisse.

Les fleurs sont petites, blanches, très odorantes, campanulées, disposées en petites grappes courtes, rapprochées, droites, à bractées caduques. Le fruit a la forme, la grosseur et la couleur de notre Groseillier rouge. Pallas le dit excellent.

OBSERVATIONS.

Ce Groseillier a été observé par Pallas, et figuré dans les Actes de l’Académie de Saint-Pétersbourg, id., p. 377, Tab. 9. Il croît sur les plus hautes montagnes de la Sibérie. Nous l’avons vu sec dans l’herbier de M. Hédoin.


7. GROSEILLIER OBSCUR.
RIBES TRISTE.

R. inerme, racemis pendulis ; corollis planiusculis ; foliis quinque lobis. Willd. Spec. 1155, n° 7. Persoon, Syn. 1, 251, n° 10.

R. (triste) inerme, surculis simplissimis virgatis superiùs foliiferis, racemiferisque ; racemis pendulis. Pall. Nov. act. Petrop. 10. p. 578.

C’est Pallas qui nous a fait connaître ce Groseillier, que je n’ai vu ni vivant ni desséché. Je présenterai donc ici la description qu’en a fournie ce savant voyageur ; je ne la place dans cette monographie que comme renseignement.

C’est un arbrisseau qui croît sur les plus hautes montagnes de la Sibérie.